Décidemment Geerts Wilders ne changera pas. Après avoir déclaré vouloir moins de Marocains et d’Islam aux Pays-Bas, le leader du parti populiste néerlandais (PVV) reste sur sa position. Lors de son interrogatoire, lundi, dans le cadre des plaintes déposées par des milliers de Néerlandais pour ses déclarations racistes prononcées durant les dernières élections municipales, Wilders a indiqué qu’il ne changera rien de ses propos anti-Marocains. «Je ne retire pas un seul mot de ce que j’ai dit», a-t-il laissé entendre selon Dutchnews.
Le chef du Parti pour la Liberté part à nouveau en guerre contre l’Islam aux Pays-Bas. Dans la même note, il explique clairement que rien ne lui fera changer d’avis sur cette religion. «Dans mon combat pour la liberté et contre l’islamisation des Pays-Bas, je ne laisserai personne me faire taire. Peu importe le coût, peu importe par qui, quelles que soient les conséquences…».
Quand Wilders cite Martin Luther King!
Dans sa déclaration, le chef du PVV n’a affiché aucune intention d’épargner les Marocains qui, selon lui, sont les premiers responsables de la criminalité et des problèmes d’intégration aux Pays-Bas. Selon Wilders, la majorité des jihadistes qui quittent les Pays-Bas pour la Syrie sont des Marocains. «Je m’appuie sur des faits et des chiffres objectifs. Si nous avions eu le même problème aux Pays-Bas avec les Canadiens, je les aurais nommés».
Pour finir, l’homme réputé pour ses positions xénophobes a fait une déclaration plutôt surprenante en citant Martin Luther King connu pour ses appels à la paix et contre la haine raciale. «Il n'y a rien de plus grand dans le monde entier que la liberté. Cela vaut la peine d'aller en prison, de perdre un emploi, ou de mourir», a-t-il indiqué. Depuis ses déclarations devant ses partisans, il «est soupçonné d'insultes envers une partie de la population sur la base de la race et d'incitation à la haine et à la discrimination».