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Le Maroc, la Mauritanie, l'Espagne et le Portugal se coordonnent pour sauver le phoque noir

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Photo d'un phoque moine dans l'Atlantique.
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Par le biais d’un communiqué relayé hier par la MAP, le Haut commissariat aux Eaux et Forets et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD) a annoncé l’adoption de nouvelles mesures pour la sauvegarde des phoques moines sur les côtes atlantiques orientales. Les quatre pays signataires (Maroc, Espagne, Portugal et Mauritanie) se sont engagés à protéger l’espèce, en voie de disparition, de la pêche et des menaces extérieures (maladies, prédateurs…) dans le but de rétablir l’écosystème  marin de la région. Ces nouvelles actions s’inscrivent dans le cadre de la Convention de Bonn, qui somme les Etats à protéger les espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS).

L’accord de sauvegarde de la population des phoques moines a été signé au mois de juin dernier lors de la 4ème réunion du groupe de travail, qui s’est tenue entre le 11 et le 13 juin à Fuerteventura (Iles Canaries). A l’issu de ce congrès, il a été décidé d’analyser les phycotoxines (toxine produite par les algues) pour évaluer le degré de menace pour la colonie des phoques moines. De plus, une étude sera réalisée sur l’élargissement de la réserve de pêche, créée en  1993 sur la cote atlantique de la péninsule de Cap Blanc (située entre la Mauritanie et le sud du Maroc).

Des efforts ont été entrepris par le HCEFLCD, les ONG et le département de la pêche maritime marocain au sujet du plan de sauvegarde des phoques moines. Quelques individus ont été délocalisés vers la cote marocaine entre D’Khila et Guerguerat. Depuis 1998, la population de phoques moines au Maroc a significativement augmenté, passant de 100 à 250 individus en 2014.

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