Le Maroc abandonne la couverture des risques des cours pétroliers auxquels il avait souscrit en août 2013, indique JeuneAfrique. Le royaume n'a pas renouvelé son contrat pour l'année 2014.
Conclu l’année dernière à travers un arrangement avec trois banques internationales (Morgan Stanley, Citi et Barclays), pour souscrire à des options d’achat, afin de se couvrir contre une possible flambée du prix du baril de pétrole, qui ont coûté à l'État plus de 40 millions d'euros. Toutefois, le Maroc n’a pas eu besoin de lever ces options qui n’ont fait qu’augmenter davantage les dépenses publiques.
Le ministère des Finances explique que «le contrat a été souscrit dans un contexte de tensions géopolitiques sur le dossier de la Syrie». Les autorités redoutaient «une flambée des cours du pétrole, mais les choses se sont finalement calmées».