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Grand Angle

Maroc : Deux policiers arrêtés pour complicité de meurtre

Deux policiers ayant participé à la dissimulation du meurtre au Maroc d'un homme d'affaires de Dublin l'année passée ont été écroués.
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Ce qui ramène à six le nombre de personnes emprisonnées impliquées dans l'homicide d'Andrew Karim Sheehan (47 ans), poignardé et battu à mort avant d'être jeté au fond d'une tombe de fortune dans une carrière abandonnée.

La semaine du 27 octobre, deux marocains ont écopé de la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de Monsieur Sheehan, originaire de Dublin qui a commencé une nouvelle vie au Maroc dans les années 80. Un rêve qui tournera rapidement au cauchemar, quand le businessman se retrouve victime d'une affaire d'escroquerie à la propriété, avant d'être assassiné par un homme d'affaire rival.

Le rival et le courtier ont été tous deux emprisonnés à vie, tandis que les deux policiers mêlés à l'affaire ont rejoint les six autres personnes impliqués dans l'homicide. Ils ont falsifié des documents de voyage pour laisser croire aux autorités que Sheehan a quitté le territoire, et ainsi dissimuler son meurtre.

Le natif de Dublin, père de deux enfants, a été frappé à la tête avec un marteau avant de ne recevoir douze coups de poignards, quand il a été pris dans une embuscade par deux hommes désireux d'acheter l'usine qu'il mettait alors en vente.

Le procès s'est déroulé à Tanger. Il apparaît qu'Andrew Sheehan possédait deux usines de textile qui prospéraient jusqu'en 2005. Un ralentissement économique oblige l'irlandais à mettre en vente l'une de ses usines. L'homme d'affaires Issam Badis l'approche en mai 2007, affirmant connaître un acheteur canadien, Abdou El Moussaoui, intéressé par l'acquisition.

Une fois la transaction devenue officielle, Badis et El Moussaoui l'auraient battu et poignardé. Prenant soin de transporter son corps jusqu'à une carrière désaffectée.

Avec l'état de droit de tels crimes cesseront.
Auteur : setof msawri
Date : le 29 décembre 2010 à 11h37
C'est une affaire vraiment répugnante. Ce n'est pas, malgré sa résolution, à l'honneur du Maroc et encore pire pour la Direction Générale de la Police Nationale.

Savez-vous pourquoi de tels crimes se répètent ? Nous souffrons atrocement d'un état de droit.

Il y a deux ou trois ans, j'ai vu à la télé espagnole, un parlementaire répondre à cette question. Pourquoi la convention de Barcelone ne donne pas des résultats fructueux?

La réponse du parlementaire a été très sèche: Faites un état de droit et vous verrez. Sans plus de commentaire.

Depuis ce jour, je rêve d'un état de droit. En matière de justice, nous, les moyens et les pauvres n'avons aucune chance devant les gros bonnets.
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