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Grand Angle

DanielGate : le gouvernement espagnol affirme que la responsabilité est totalement du côté marocain

Le Parti populaire espagnol a indiqué hier que le Maroc était entièrement responsable de la libération par «erreur» de Daniel Galvàn. La formation de droite estime que le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, José Manuel García-Margallo, et celui de la Justice, Alberto Ruiz-Gallardón, n’ont pas à s’expliquer devant le Congrès sur cette «scandaleuse» affaire.

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L'audience de Daniel Galvan prévue ce jeudi a été reportée / DR
Temps de lecture: 2'

L’Espagne se lave complètement les mains concernant le scandale du pédophile grâcié «par erreur». Le Parti populaire (PP), majoritaire à la chambre des députés, s’est opposé à ce que le ministre des Affaires étrangères et de la coopération et celui de Justice se présentent au Congrès pour s’expliquer sur la libération par «erreur» du pédophile, Daniel Galvàn, a-t-on appris de sources espagnoles.

Agustin Conde, un député du PP a livré les raisons pour lesquelles la formation de droite s’oppose aux requêtes formulées par le Parti socialiste (PSOE) et les autres formations de gauche. Il a demandé le report jusqu’à la prochaine session pour donner des explications, soulignant que les informations obtenues à ce sujet sont «approximatives».

Le président de la Commission de la Défense du Congrès a rappelé les circonstances de la libération de Daniel Galvàn, évoquant les deux listes transmises au Maroc. Une pour les prisonniers à gracier et une autre pour les détenus à transférer. Galvàn qui était sur la seconde liste a bénéficié de la grâce royale parce que le Maroc a décidé de pardonner aux 48 prisonniers. C’est après que «l’erreur» ait été signalée que la grâce accordée au pédophile a été retirée par le Roi Mohamed VI qui a, par la suite, relevé de ses fonctions Hafid Benhachem, le délégué général à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion.   

Le gouvernement espagnol appelé à assumer sa responsabilité

Les porte-parole socialiste, Elena Valenciano, et de la Gauche plurielle, Gaspar Llamazares, ont mis en cause le gouvernement espagnol. Ils lui reprochent son manque d’explication sur sa part de responsabilité dans l’affaire du pédophile. Selon les deux responsables, le gouvernement espagnol s’est «uniquement contenté de blâmer» le Maroc sans mesurer «l’ampleur» et la «sensibilité» du scandale.

Le gouvernement doit se prononcer sur les «contradictions» qui ont émaillé l’affaire Galvàn. Car, il a d’abord nié son implication dans la confection des listes, avant d’affirmer l’existence de deux listes dont l’une contenait le nom du pédophile. Les deux députés veulent savoir qui est à l’origine de la libération de Daniel Galvàn, un prisonnier qui ne «répond à aucune des conditions» exigées par le ministère de la Justice pour les transferts, d’après Llamazares. Ce dernier a même tiré à boulets rouges sur le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, José Manuel García-Margallo, lui reprochant son attitude «indécente» et son «silence» dans cette affaire alors qu’il manifeste  un «excès de zèle patriotique» lorsqu'il s’agit de Gibraltar. Il a indiqué que le pédophile pourrait se «retrouver dans la rue» sans que le gouvernement ne donne aucune explication. 

L’audience de Galvàn prévue ce jeudi reportée

Le pédophile qui est aux mains de la justice espagnole ne sera pas entendu, ce jeudi 29 août. Son audience vient d’être reportée suite à la fugue de la plaignante. Selon une source judicaire, « l'audition prévue pour demain a été suspendue en raison de la fugue de la mineure », suivie dans un centre pour mineurs.

Daniel Galvàn pourrait être inculpé pour une nouvelle affaire de pédophilie en Espagne. Les parents de la jeune fille avaient déposé une plainte, la même semaine de son arrestation, pour un « abus sexuel » sur leur fille lorsqu'elle avait six ou sept ans », en 2004.

article pommade
Auteur : ba9ba9
Date : le 29 août 2013 à 21h28
le but de cet article est d'essayer de trouver un remède au coup de poignard qu'a assèné jalla lt al malik à ses sujets.
j'étais au maroc pendant l'événement, et j'avais anticipé sur le procédé pour l'entourage royale pour éviter la crise, car il est trop vieux dans la royauté.
Mais ce procédé a manqué totalement de professionalisme politique à 2 niveaux:
D'abord le manque de discernement de ces conseillers, quant au réveil du peuple: qui est dû en principal lieu au printemps arabe.
la deuxième est de trouver une solution dédouanant le roi par la recherche d'un bouc émissaire, dans une procédure où la décision est unilatérallement royale.

Cette solution était tellement bidon (bouc émissaire) que cela a enflammé plus les choses.

la recherche d'une condamnation par l'espagne du pédophile est sûr et certaine souhaitée par la maison royale pour calmer les esprits.

en attendant le roi doit être content d'être aimé par une majorité des marocains car ils lui pardonneront et oublieront, ça c'est sûr.

pour ma part j'attend la fin de l'épisode qui risque de ne pas arriver; à savoir cette enquête profonde qui réformerait cette procédure de grâce royale.
j'oublierai aussi que c'est bien une grâce du roi et de nul d'autre.
c'est d'un folklo je vous raconte pas, mais cela ne me surprend pas
Hassan II Fine rak ?
Auteur : al-malik
Date : le 29 août 2013 à 09h06
Le roi Hassan II ne bougeait que pour les américains.
Les prisonniers européens murissent dans les prisons, nombreux d'eux n'ont jamais rejoint la mère patrie.
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