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Grand Angle

Maroc : Un professeur accusé de prêcher l’athéisme à l’école

A El Jadida, au Maroc, un professeur de langue arabe au collège attire depuis quelques jours l’attention de la police locale. Et pour cause, l’homme est accusé, par une dizaine de parents d’élèves, de faire la promotion de l’athéisme à l’école. 

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Ph : Illustration
Temps de lecture: 2'

Zakaria Ajnekhat, un professeur marocain de langue arabe, est soupçonné par les autorités de prêcher l’athéisme à l’école où il enseigne. L’établissement, un collège dénommé «Arrachad», est situé dans la commune rurale d’Ouled Hamdane, dans province d'El Jadida, à une centaine de kilomètres de Casablanca, précise le quotidien arabophone Al Ahdat Almaghribia, qui rapporte l’information mardi. Selon le journal, l’enseignant a été arrêté, lundi, suite à une plainte déposée par une dizaine de parents d’élèves, l’accusant de véhiculer des messages anti-islam et réfutant l’existence de Dieu, en classe.  

Placé en garde à vue, l’homme a fait l’objet d’un interrogatoire policier avant d’être relâché, le même jour, dans la soirée, grâce à la mobilisation de certains professeurs et syndicalistes locaux, souligne la même source. La gendarmerie l’a, toutefois, convoqué une deuxième fois mardi, afin qu’il poursuive son interrogatoire. Contacté par le site d’actualité Lakome.com, Zakaria Ajnekhat a réfuté toutes les accusations dont il fait l’objet.

Deux barbus

Selon sa version des faits, deux gendarmes, accompagnés de deux hommes «barbus» sont venus lundi à l’école en question. En l’absence du directeur de l’établissement, ils ont fait appel à quatre collégiennes pour les interroger dans la salle des professeurs. Alerté, Zakaria Ajnekhat n’a pas hésité à exprimer son désaccord avec cette méthode, refusant à son tour de subir un interrogatoire sur place. Les gendarmes l’ont alors emmené au poste où il a nié touts les faits qui lui sont reprochés, a-t-il expliqué.

Selon le professeur, son arrestation est un coup monté, entre autres, par une personne qui prétend présider une association de parents d’élèves proche d’une organisation salafiste. Appuyée par certains de ses collègues, cette personne, dont l’identité n’a pas été révélée, aurait convaincu une dizaine de parents d’élèves d'adresser une plainte à la gendarmerie et à la délégation provinciale du ministère de l'Education nationale, l'accusant «de nier l'existence de Dieu, nier que l'alcool soit interdit par la religion, d'émettre des doutes sur l'authenticité du Coran et d'encourager les femmes à mettre en évidence leurs charmes». L’homme, qui assure que rien de cela n’est vrai, est convaincu que ce sont plutôt ses activités au sein d’un club des droits de l’Homme qu’il préside, qui dérangent le plus.  

Qu’en dit la loi ?

Pour l’instant, aucune communication officielle sur cette affaire n’a été faite. On ne sait également pas si une enquête a été lancée à son encontre. Si les accusations qui sont portées contre lui sont retenues, Zakaria Ajnekhat risque la prison. Le Code pénal marocain prévoit, en effet, une peine allant jusqu’à 3 ans de prison pour ce genre de cas.

«Quiconque, par des violences ou des menaces, a contraint ou empêché une ou plusieurs personnes d'exercer un culte, ou d'assister à l'exercice de ce culte, est puni d'un emprisonnement de six mois à trois ans et d'une amende de 200 à 500 dirhams. Est puni de la même peine, quiconque emploie des moyens de séduction dans le but d'ébranler la foi d'un musulman ou de le convertir à une autre religion, soit en exploitant sa faiblesse ou ses besoins, soit en utilisant à ces fins des établissements d'enseignement, de santé, des asiles ou des orphelinats. En cas de condamnation, la fermeture de l'établissement qui a servi à commettre le délit peut être ordonnée, soit définitivement, soit pour une durée qui ne peut excéder trois années», détaille l’article 220 du Code pénal. Affaire à suivre. 

Prêcher
Auteur : Akhbar...
Date : le 05 juin 2013 à 19h00
Encore un fou qui "prêche "dans un désert d’imbéciles !! Quand aux barbus ... Ils préfèrent violer les enfants que d’élever leurs niveaux ...
Dernière modification le 05/06/2013 19:01
réponse a Muhamed
Auteur : CASTAGAINTE
Date : le 30 mai 2013 à 12h21
Merci de me reprendre
Votre réponse ma permis de chercher plus loin, de pourquoi mahomet, et mohammed ou Muhammed, et même Mohamed , il me semble bien qu'il a 201 noms
Alors, quel été son vrai prénom avant l'islam?, je trouve pas de réponse a se sujet , a pars Abou l-Qâsim Mohammed ibn `Abd Allâh ibn `Abd al-Mouttalib ibn Hâchim, comment il peut être le fils d'une personne qui s’appelle abd allah? curieux non?
HistoRIEN
Auteur : Muhamad
Date : le 29 mai 2013 à 20h19
Muhammed (sws), et non Mahomet comme l'appelle autrefois les mécréant.
en réponse a tami belgikia, oui je vois
Auteur : CASTAGAINTE
Date : le 26 mai 2013 à 11h51
pour le prof j'en sais rien, il y a bien sûr des limites a respecter,!! si je veux parler dans le cadre de la religion musulman, le blasphématoire n'a jamais exister pendant la période de Mahomet, puisque la phrase que j'avais cité en arabe l'islam dit" ils ont leurs religions et nous avons la notre", pour le athé est bien lui a des comptes a rendre après sa mort.a moins si il est là pour forcer, donc blasphémer est légitime pour la défense
les religions cohabiter bien ensemble en arabie saoudite, donc je n'ai jamais compris ce qui c'est pas passer après la mort de mahomet, tout est dans l'inverse, un chrétien marocain doit faire sa messe le dimanche sans se sentir menacer!! , voila pour quoi je dis que ce code doit être revisité, l'islam n'est pas là pour imposer, c'est finis l'époque ou les arabes partaient tués les africains du nord, prendre leurs terre et leurs imposer l'islam, le maroc est devenue musulman par force, et non pas par le bonne foi de l'islam si bien sur on part dans l’histoire, ce genre de chose ne sont pas du tout enseigner car trop embarrassant, aujourd'hui nous devons nous les marocains accepter le passer, et partir dans la bonne voie et dans l’intérêt général de toute idéologie du peuple marocains afin d’éviter des entres choque.
Dernière modification le 26/05/2013 11:53
CASTAGAINTE
Auteur : TAMI BELGIKIA
Date : le 26 mai 2013 à 00h18
Justement,pour en revenir à ce prof,je ne sais pas si il a fait ce dont il est accusé mais si c'est le cas,il connaissait les risques encourrus.Dire que Dieu n'existe pas est blasphématoire (tu ne blasphémeras point) et le Maroc n'étant pas laic,c'est logique que le blasphéme soit condamnable.Saches qu'ici,quand église et état ne faisaient qu'un,c'était la même chose,et si on remonte un peu plus loin dans le temps,nier l'existence de Dieu conduisait au bucher.
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