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Grand Angle

Hôpitaux au Maroc : Faute de moyens, les opérations chirurgicales se font rares

Les opérations chirurgicales se font au compte-gouttes. Un retard dans la validation du budget en est, en partie, la cause. L’autre partie est à mettre au passif d’une grève de médecins qui refusent d’opérer tant que les blocs opératoires ne répondent pas aux normes internationales. Résultat, c’est le malade qui paie les pots cassés.

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Temps de lecture: 2'

La santé est toujours malade au Maroc. Les principaux hôpitaux du service public souffrent d’un manque flagrant de médicaments. Les stocks sont dans le rouge. Les produits anesthésiants se font rares, du coup il est difficile d’effectuer des opérations chirurgicales sauf dans les cas les plus urgents, le reste est renvoyé à la liste d’attente. La cause: un retard dans la validation des budgets des CHU (Centres hospitaliers universitaires) par la Direction des Entreprises Publiques et de la Privatisation (DEPP), relevant du ministère des Finances.

«C’est une première. Nous n’avons jamais assisté à une pareille crise», reconnaît Addi Bouaârfa, secrétaire général du syndicat du secteur de la Santé affilié à l’ODT (Organisation démocratique de la santé). Actuellement, les hôpitaux travaillent avec ce qui leur reste de stocks de l’année précédente.

«Les ouvertures de plis des appels d’offres sont suspendus. Le contrôleur fiscal ne peut autoriser des opérations d’achats de produits anesthésiants ou de n'importe quel médicament tant qu’il n’a pas l’aval de la DEPP. Certes le ministère des Finances a approuvé le budget du département de la Santé mais c’est la DEPP qui se charge de celui des CHU», explique-t-il. Et bien entendu, ce sont les malades qui paient les frais de ce retard.

Une grève noircit davantage le tableau

Et comme un malheur n’arrive jamais seul, les malades subissent, également, de plein fouet les conséquences de la grève des chirurgiens affiliés au syndicat indépendant  des médecins du secteur public (SIMSP). Un débrayage lancé le 10 février dans de nombreux hôpitaux du royaume (Oujda, Tétouan, Khouribga, Settat, Souss-Massa-Darâa) pour exiger que les blocs opératoires répondent aux normes internationales. au début de cette semaine, une délégation du SIMSP s’est entretenue avec le secrétaire général du ministère de la Santé afin de mettre un terme à cette grève.

Un dialogue qui aboutit sur la constitution d’une commission chargée de classer les centres où il est difficile d’effectuer des opérations. Sous couvert d’anonymat, un chirurgien n’hésite pas à faire le lien entre cet arrêt de travail des médecins la SIMSP et la décision d’Houcine El Ouradi d’interdire aux blouses blanches de travailler dans les cliniques privées.

250 praticiens auraient présenté leurs démissions

Justement, les inspecteurs du département de la Santé continuent leurs traques des éléments qui ne sont pas conformes à la décision du ministre. Des informations font état de l’interpellation de huit médecins à Agadir.

Parallèlement à ces inspections, le ministre hésite encore à répondre favorablement aux demandes de démissions présentées par 250 praticiens dont notamment des professeurs universitaires et des assistants. « S’il donne son accord, ce sera, alors, le coup de grâce pour le service de santé publique au Maroc. Sachant que 200 chirurgiens et médecins avaient quitté les hôpitaux lors de l’opération de départs volontaire lancée en 2005», avertit Addi Bouaârfa, le SG syndicat du secteur de la Santé affilié à l’ODT.

c est triste
Auteur : pat0338
Date : le 12 mars 2013 à 09h09
l hopital au maroc c est bien triste beaucoup de personne decede faute de soins aproprie et beaucoup de medecin sont incompetant les diagnostique sont du n importe quoi et je connais bien plusieurs cas a taza ???? mort de ne pas avoir su diagnostiquer une hepatite c pauvre pays et surtout pauvre malade j espere ne jamais tomber gravement malade au maroc et pouvoir me soigner dans mon pays moi et ma famille beaucoup d hopitaux sont des mourroir et juste l argent interesse les medecin
et puis quoi
Auteur : chakired1985
Date : le 11 mars 2013 à 20h39
un pays musulman qui regresse sevoit dans le delaissement de l'islam voilà la realité...
revenir à l'islam reglera tous les maux de la société ...
comment voullez vous faire quoi que ce soit lorsque vous etes esclaves de l'occident par le biais de leur organisation sois disantes internationales (fmi,banque mondiale ,usure,onu,dependance de l'europe etc)
si l'europe est ce qu'elle est c'est par l'exploitation des richesses des pays africains,musulmans etc ...c'est par aussi par l'exploitation de la monnaie etc
pourse liberer ,il faut renoncer à toutes ces instances sinon on tournera en ronde ...OBJECTIF : l'unité du monde islamique avec la loi islamiqu ,voilà comment on reussira sinon ce ne sera que du blabla
ah bon
Auteur : chakired1985
Date : le 11 mars 2013 à 20h34
tiers monde par rapport à quoi ?
tu veux quoi ? rejoindre le monde civilisé de la debauche ,du mariage pour touus ou je ne sais quoi ...
santé ou pas ,la mort nous emportera ...certes il faut travailler ,avoir des medecins pour soigner mais ce n'est pas la priorité ...la priorité c'est le retour à notre religion et ne pas essayer de suivre la caravane du diable
@ coleredu59 : notre pays progresse après tout
Auteur : berhoc
Date : le 11 mars 2013 à 10h12
Non, notre pays progresse, le PIB d'aujourd'hui n'a rien à avoir avec celui des années 90 ou 2000. C'est un problème de répartition des richesses entre les administrations, on a du mal à gérer les priorités aussi ! Mais dire que le Maroc ne progresse pas est illogique. Les statistiques, les chiffres sont là pour prouver que le Maroc a eu des progrès et il est parmi les 10 premières progressions dans le monde depuis les années 70's selon l'ONU (des statistiques sont disponibles et fournies par les organismes internationaux tel que l'ONU).
Dernière modification le 11/03/2013 10:17
en régréssion le maroc?
Auteur : coleredu59
Date : le 09 mars 2013 à 16h34
un pays qui progresse se voit dans 2 secteurs.
l'education national
la santé.
Ce n'est pas le cas du maroc.
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