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Après une semaine de silence, la presse algérienne a fini par commenter les dernières déclarations de Stéphane Séjourné portant sur la reconnaissance économique par la France de la marocanité du Sahara. «Cette sortie est une nouvelle menace pour les relations entre Paris et l’Algérie», souligne El Khabar.
Le quotidien arabophone s’est interrogé quant à «l’impact» des propos du ministre des Affaires étrangères sur «les relations algéro-françaises». Le gouvernement algérien prépare, en effet, une visite du président Abdelmadjid Tebboune en France, dont la date officielle n’a pas encore été arrêtée par les deux parties. Les Algériens ont rendez-vous, le 7 septembre, avec des élections présidentielles anticipées.
Stéphane Séjourné a réaffirmé, le 8 avril, la disposition de son pays à accompagner le Maroc dans le développement du Sahara. «Je l’ai dit là-bas [le 26 février à Rabat, ndlr], que nous avons reconnu le fait que le Maroc développe économiquement cette zone. Nous avons même été un peu au-delà, puisque nous allons faire venir des opérateurs publics pour la développer avec eux», a-t-il souligné. Le chef de la diplomatie a ignoré, ainsi, les nombreuses mises en garde lancées par les médias algériens contre la décision du gouvernement français d’investir au Sahara.
Au lendemain de la visite de Stéphane Séjourné à Rabat, effectuée le 26 février dernier, les médias algériens s'étaient montrés satisfaits de l’absence de reconnaissance par la France de la marocanité du Sahara, comme ils l’avaient appréhendée quelques jours plus tôt.
La semaine dernière, le roi d’Espagne Felipe VI a reçu l’ambassadeur algérien, venu lui présenter ses lettres de créance. L’exécutif présidé par Pedro Sánchez n’a pas révisé son soutien au plan marocain d’autonomie au Sahara.
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