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Casablanca : Le roi Mohammed VI préside la troisième causerie religieuse du ramadan

(avec MAP)
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Le roi Mohammed VI, accompagné des princes moulay Rachid et moulay Ismail, a présidé, samedi au palais royal à Casablanca, la troisième causerie religieuse du mois de ramadan 1445 (AH). Cette causerie a été animée par Moustapha Al Bahyaoui, professeur de chaire d'exégèse (tafssir), sous le thème «La proposition de la responsabilité entre le pacte de la nature originelle et la plénitude de la Législation».

Le conférencier a axé la causerie sur les significations du verset de la responsabilité (Al Amanah) : «Nous avions proposé aux cieux, à la terre et aux montagnes la responsabilité (de porter les charges de faire le bien et d'éviter le mal). Ils ont refusé de la porter et en ont eu peur, alors que l'homme s'en est chargé ; car il est très injuste [envers lui-même] et très ignorant» (Al Ahzab).

Ce verset, a-t-il expliqué, renseigne sur des vérités liées aux origines lointaines de la religion et son unicité pour attirer l’attention sur deux traits distinctifs de l’homme et qui l’ont empêché d’assumer cette responsabilité à savoir son injustice innée et sa profonde ignorance.

Il a ajouté qu’il existe des exemples similaires du verset de la responsabilité dans le saint Coran, à savoir dans la sourate «Al A’raf» : «Et quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d'Adam et les fit témoigner sur eux-mêmes : Ne suis-Je pas votre Seigneur ? Ils répondirent : Mais si…» et le verset de l’istikhlaf : «Lorsque Ton Seigneur confia aux Anges : Je vais établir sur la terre un vicaire» et puis celle de la responsabilité.

Le conférencier a souligné la finesse et la grande valeur des mots choisis pour évoquer la responsabilité dans le verset y afférent, précisant que dans le Coran elle fait partie de la sourate Al Ahzab, entre celle de la Sajda et Saba.

Le professeur Al Bahyaoui a expliqué que le verset en question porte en lui plusieurs significations liées notamment à la nature ancienne de cette proposition, à l’authenticité de l’istikhlaf et à la grandeur de la mission qui incombe à l’homme.

Il a relevé que le message déduit d’une réflexion profonde au sujet de ce verset est que la responsabilité a été placée au cœur des gens au même titre que la foi, précisant qu’il s’agit ainsi d’une propension innée chez l’Homme, en vertu de laquelle il a été un pratiquant par nature.

Au terme de cette causerie, le souverain, amir al mouminine, a été salué par cheikh Muhammad Ahmad Muhammad Hussein, grand mufti d'Al Qods et de la Palestine, Ismail Lutfi Japakiya, recteur de l’Université Fatoni (Thaïlande), Rafaâ Ben Achour, professeur à l’Université de Carthage (Tunisie) et juge à la Cour africaine des droits de l'Homme, Abdallah Al Machri, alem mauritanien, et Cheick Yugo Aboubacar, président de la section de la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains au Burkina Faso.

Le souverain a été salué également par Daoud Denis Grill, professeur chercheur à l'Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman (France), Mustapha Diatra, conseiller du Khalife général des Mourides (Sénégal), Abdelkarim Dioubate, président de la section de la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains en Guinée, Cheikh Ibrahim Nasser Niass, secrétaire général de l’Union islamique africaine, Cheikh Alami Abdellah Aater, président de la section de la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains à Djibouti, et Ahmed Said Ould Bah, président de l’Université moderne de Chinguitt (Mauritanie).

A la fin de cette troisième causerie, le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, a présenté au roi un support électronique comprenant une lecture collective du coran (60 Hizbs), en audio et vidéo, faite par les Mourchidates de l’Institut Mohammed VI de Formation des Imams, Mourchidines et Mourchidates.

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