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Le Festival du Livre Africain de Marrakech (FLAM) souffle sa deuxième bougie

(avec MAP)
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Le coup d’envoi de la deuxième édition du Festival du livre africain de Marrakech (FLAM) a été donné jeudi au Centre socioculturel Les étoiles de Jemâa El Fna dans la cité ocre, en présence d’éminentes personnalités marocaines et étrangères notamment, africaines issues du monde des arts, de la culture et de la littérature.

Véritable rendez-vous rassemblant des écrivains, des penseurs et des intellectuels d’Afrique, de ses diasporas et de ses descendants, le FLAM a été fondé par Mahi Binebine (écrivain et artiste plasticien), Fatimata Wane-Sagna (journaliste), Hanane Essaydi (universitaire) et Younès Ajarraï (entrepreneur culturel). Porté par l’association «We Art africains», le FLAM se veut ainsi une célébration éloquente de la littérature et de la culture africaines.

Ouvert à tous les publics et à tous les âges, ce festival qui se poursuit jusqu’au 11 février, est à accès gratuit, dans tous les sites d’accueil. La finalité étant de rapprocher la culture et l’art aussi bien des passionnés que de ceux qui s’en sentent éloignés.

Dans une allocution de circonstance, le délégué général du FLAM, Younès Ajarraï a dit toute sa joie de la tenue de la deuxième édition de ce festival qui se veut un moment de retrouvailles et d’échange entre intellectuels, hommes de lettres et penseurs en provenance de différents horizons. Et de poursuivre que cette édition a été conçue de manière à mettre en avant les jeunes écrivains marocains, avec à la clé une programmation destinée à atteindre tout le public de la ville de Marrakech.

L’un des moments forts de cette première séance matinale, a été l’organisation d’une séance de débats, baptisée «Palabres», axée sur le thème «Religions, spiritualités et politique en Afrique», animée par Souleymane Bachir Diagne, Sophie Bessis et Bariza Khiari. Cette séance a été l’occasion pour l’ensemble des intervenants de passer au crible, la relation entre religion et politique, la qualifiant de «complexe», rappelant que la religion est humaine et humaniste et partant, ne doit pas signifier «guerre» mais plutôt, «rencontre» dans un humanisme partagé.

Les intervenants ont, dans ce sens, estimé que l’Afrique grâce à ses multiples cultures, a cette mission de rediffuser ce message de l’union et de la rencontre, notant que la religion en Afrique a de multiples racines qui ont eu depuis l’antiquité une influence majeure sur la culture et la philosophie.

Au programme du FLAM 2024, figurent notamment, l’organisation de cafés littéraires, entretiens, signatures, une librairie éphémère, mais aussi une programmation jeunesse faite d’activités pédagogiques et d’interventions hors les murs, en milieu universitaire et scolaire. Les soirées du festival seront égayées par des performances musicales, de lectures et de poésie. Ecrivains et public auront ainsi l’occasion cette année de se retrouver autour de différents formats quotidiens de rencontres.

Pour cette deuxième édition du festival, la programmation propose des thématiques reflétant l’actualité scientifique et éditoriale de l’Afrique et consacre une place particulière à la réactivation et à la consolidation des mémoires et des liens qui unissent tous les Africains partout où ils se trouvent.

Le FLAM verra la présence de plusieurs figures de la littérature africaine tels que José-Eduardo Agualusa (Angola), Leïla Bahsaïn (Maroc), Abdelkader Benali (Maroc), Souleymane Bachir Diagne (Sénégal), Ali Benmakhlouf (Maroc), Sophie Bessis (Tunisie), Siham Bouhlal (Maroc), Boum Hemley (Cameroun), Yasmine Chami (Maroc), Touhfat Mouhtare (Comores), Fanta Dramé (Mauritanie), Wilfried N’Sondé (République du Congo), Saad Khiari (Algérie), et Mia Couto (Mozambique).

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