Sur les traces du Polisario et des médias algériens, le Parti communiste français a fait campagne contre la candidature du Maroc à la présidence du Maroc du Conseil des Droits des Nations Unies.
Les camarades communistes affirment, dans un communiqué, que «Rabat entrave le dialogue avec l’ONU», «s’en prend publiquement aux experts tout en punissant les défenseurs des droits humains» et «refuse d’organiser un référendum pour le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui».
Dans son réquisitoire, le PCF souligne que le royaume «se rend coupable quotidiennement d’intimidations, de violations des droits humains, d’entraves à la liberté d’expression envers les militants pacifistes, les journalistes, les organisations non gouvernementales telles que Human Rights Watch ou Reporter Sans Frontières».
L’appel des communistes français n’a pas eu l’effet escompté. Le Maroc a remporté, mercredi 10 janvier, l’élection de la présidence du Conseil des Droits de l’Homme de l'ONU par 30 voix contre 17 pour l’Afrique du sud, le candidat soutenu par l’Algérie et le Polisario.