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Le Maroc et les Pays-Bas signent un accord d’extradition de criminels

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Le Maroc et les Pays-Bas ont conclu, lundi 18 décembre à Rabat, une  convention de coopération en matière d’extradition. L’accord a été signé entre le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, et la ministre néerlandaise de la Justice et de la Sécurité, Dilan Zegerius.

Le document, qui s’inscrit dans le cadre de l’activation du programme de coopération juridique et judiciaire entre les deux pays, vise à permettre le transfèrement d’une personne soupçonnée ou reconnue coupable d’avoir commis un crime d’un pays à un autre, indique un communiqué du ministère de la Justice.

«Cette convention s’inscrit dans la continuité du protocole de coopération judiciaire entre les deux pays, et nous la considérons comme une grande appréciation pour le partenariat historique solide unissant le Royaume du Maroc et le Royaume des Pays-Bas», s’est félicité Ouahbi dans une déclaration. «Le processus judiciaire sera, ainsi, renforcé par la consolidation des mécanismes de lutte contre l’impunité transfrontalière», a-t-il ajouté.

De son côté, la ministre néerlandaise a affirmé que «le crime organisé ne connaît pas de frontières et que les réseaux criminels internationaux travaillent de manière continue à renforcer leurs pratiques illégales en matière de trafic d’armes, de drogue et d’êtres humains».

La conclusion de cette convention couronne un processus de négociation initié en février 2023 entre les deux pays. En mai dernier, le directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), Abdellatif Hammouchi, et le directeur de la Police des Pays-Bas, ont signé une « lettre d’intention » qui définit les volets et les formes de la coopération bilatérale dans les domaines sécuritaires communs. Ledit document est un accord-cadre dont l’objectif est d’organiser et d’appuyer la coopération bilatérale, permettre les échanges d’informations dans le domaine des investigations pénales et de la formation policière, ainsi que le partage d’expertises, d’expériences et de connaissances ayant trait à l’action sécuritaire, avait précisé la DGSN dans un communiqué.

Pour rappel, en octobre 2018, la Cour suprême néerlandaise avait rejeté la demande d’extradition de Saïd Chaou. La Cour avait indiqué qu’il était «très probable que Chaou ne bénéficie pas d’un procès équitable» au Maroc.

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