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Après les attaques sur Es-Smara, le Maroc accuse l’Algérie de fomenter le terrorisme d’Etat

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Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice marocain / DR
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La 111ème session du Comité pour l'élimination de la discrimination raciale de l’ONU, mercredi et jeudi, a été de nouveau l'occasion d'une passe d'armes entre le Maroc et l’Algérie. Le rapport présenté par le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, portant sur les efforts du royaume dans la utte contre la discrimination raciale a été pointé du doigt par le représentant de l’Algérie, M. Amir. Dans son intervention, il a estimé que le Maroc continue de dresser des obstacles au droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination.

Dans sa réponse, Ouahbi a accusé l’Algérie de «constituer une menace pour la paix internationale. Les missiles tirés depuis le territoire algérien en direction de notre territoire ne sont-ils pas des actes de terrorisme par ajustement juridique ? Est-ce qu’on n’est pas passé du terrorisme commis par des individus au terrorisme d’Etat ?», s’est-il interrogé. Le ministre marocain fait référence aux attaques, du 28 octobre, contre des cibles civiles à Es-Smara.

La semaine dernière, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a affirmé à la Chambre des représentants, que le Maroc allait décider «la manière de répondre» à l’attaque contre Es-Smara.

Le représentant spécial pour le Sahara occidental et chef de la MINURSO, Alexandre Ivanko, a remis un rapport aux Nations unies sur les attaques du 28 octobre et 5 novembre sur Es-Smara.

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