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Pérou : Le Polisario perd son allié, Pedro Castillo destitué et arrêté

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Le Polisario a perdu, mercredi 7 décembre, un fidèle allié. Au Pérou, la Chambre des représentants, après trois tentatives avortées, a fini par destituer Pedro Castillo de la présidence du pays. Une issue que le désormais ex-président a précipitée, en décrétant, quelques heures avant l’examen des députés de la motion de sa destitution, la dissolution du Parlement et la désignation d’un «gouvernement d’exception» pour diriger le pays. Des mesures qualifiées par la Cour constitutionnelle de «coup d’Etat». La vice-présidente du Pérou, Dina Boluarte, a aussi rejeté les décisions prises par Castillo dans sa fuite en avant.

Après avoir déclaré la vacance du pouvoir, les députés ont ordonné l’arrestation de Pedro Castillo. Actuellement, il est détenu dans un commissariat de la police à Lima. En attendant l’organisation de nouvelles élections présidentielles, la vice-présidente, Mme Boluarte, assure l’intérim. Elle a déjà prêté serment.

Du côté du Maroc, le départ de Castillo est une bonne nouvelle. Contre l’avis de son ancien ministre des Affaires étrangères, Miguel Ángel Rodríguez Mackay, le 15 septembre, il avait rétabli les relations diplomatiques avec la «RASD», rompues quelques semaines plus tôt. Une reconnaissance pleinement assumée par Castillo, le 20 septembre depuis la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies. «Le Pérou a rétablit ses relations avec la République arabe sahraouie démocratique et soutient son droit à l’autodétermination», avait-il précisé.

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