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Armement : Le financement du patrouilleur marocain commandé à l’Espagne finalisé

Publié
Photo d'illustration. / DR
Temps de lecture: 2'

Enfin le bout du tunnel pour le projet de construction du patrouilleur de la marine royale marocaine, commandé en janvier 2021 auprès de la société espagnole publique Navantia. Le gouvernement Akhannouch a donné son feu vert à un emprunt de 95 millions euros «conclu le 31 août 2022 entre le royaume du Maroc et Banco Santander S.A, portant sur le financement du contrat commercial signé entre l’Administration de Défense Nationale et la société Navantia S.A», lit-on dans la dernière édition du Bulletin officiel du 6 octobre.

Le recours à la banque espagnole pour financer une commande marocaine d’armement n’est pas sans rappeler les conditions ayant permis aux Forces armées royales (FAR) d’acquérir, en mai 2021, des missiles MICA (Missiles d’interception, de combat et d’auto-défense) auprès du groupe MBDA France. Des projectibles qui servent sur des avions de chasse, Mirages et Rafales, mais aussi pour des unités au sol et des navires. Pour rappel, le prêt avait été signé, le 28 avril 2021, entre le Maroc et la banque française BNP-Paribas.

Ce pas franchi dans la construction du patrouilleur des FAR par Navantia était très attendu, depuis des mois, par le mangement de l’entreprise et les représentants des salariés. En effet, le président de la compagnie publique espagnole, Ricardo Domínguez avait souhaité, deux semaines après le sommet du 7 avril à Rabat, entre le roi Mohammed VI et Pedro Sanchez, que le projet puisse bénéficier de la nouvelle étape dans les relations entre Rabat et Madrid. «Il existe un accord avec le Maroc pour la construction du navire. La signature finale de la partie financement a été ralentie mais l'ingénierie a avancé. Le bateau est dans sa phase conception», avait-il souligné.

La commande marocaine a été annoncée, le 8 janvier 2021, par la ministre espagnole des Finances, Maria Jesus Montero. La socialiste s’était félicitée, alors dans des déclarations à la presse, que le contrat assure des postes d’emploi à 250 salariés de la région de Cadix pour au moins trois années.

Pour mémoire, c’est en janvier 2020 que la société publique espagnole Navantia avait proposé au Maroc la construction de deux patrouilleurs d’une valeur de 260 millions euros.

wek up
Date : le 12 octobre 2022 à 12h29
Je suis tout à fait d'accord. Ce problème est propre à tout le Sud, en effet le Nord détient l'économie du fait de l'histoire coloniale mais surtout du fait d'une certaine éducation et système politique qui prévaut l'amour de son pays avant tout autre chose; La Chine a su éviter cette inégalité continentale en développant son économie par soi-même. Je pense aussi que l'état doit encourager nos compétences en mettant l'accent dans la formation technique et dans les R&D https://absolutelycars.fr/culture-automobile/laraki-lavenement-des-supercars-marocaines/ https://www.motorlegend.com/salon-auto/salon-de-geneve-2005/laraki-borac/6,11047,11002.html
Citation
Berkshire à écrit:
Mission quasi impossible dans l'état actuel des choses: tous les ingénieurs de niveau et tous les cadres techniques et scientifiques partent à l'étranger. Il ne reste que la main d'oeuvre peu qualifiée et les techniciens moyennement qualifiés qui sont présents en nombre suffisant. Même les techniciens hautement qualifiés partent à l'étranger. Cette conjoncture est très favorable pour les travaux d'exécution et donc à la délocalisation des chaines de fabrication à l'instar des constructeurs automobiles et aéronautiques installés au Maroc. Mais ce n'est pas du tout propice pour les travaux de conceptions et d'ingénierie de haut niveau. Les choses changeront peut être dans quelques décennies avec les nouvelles initiatives qui visent à d'attirer les compétences marocaines à l'étranger ? mais pour le moment aucune de ces initiatives ne semble sérieuse, la saignée risque de perdurer ...
Berkshire
Date : le 12 octobre 2022 à 09h54
Mission quasi impossible dans l'état actuel des choses: tous les ingénieurs de niveau et tous les cadres techniques et scientifiques partent à l'étranger. Il ne reste que la main d'oeuvre peu qualifiée et les techniciens moyennement qualifiés qui sont présents en nombre suffisant. Même les techniciens hautement qualifiés partent à l'étranger. Cette conjoncture est très favorable pour les travaux d'exécution et donc à la délocalisation des chaines de fabrication à l'instar des constructeurs automobiles et aéronautiques installés au Maroc. Mais ce n'est pas du tout propice pour les travaux de conceptions et d'ingénierie de haut niveau. Les choses changeront peut être dans quelques décennies avec les nouvelles initiatives qui visent à d'attirer les compétences marocaines à l'étranger ? mais pour le moment aucune de ces initiatives ne semble sérieuse, la saignée risque de perdurer ...
Citation
"wek up" à écrit:
Nous devons aussi commencer à avoir des sociétés publiques aptes à construire de tel patrouilleur.
wek up
Date : le 11 octobre 2022 à 22h19
Nous devons aussi commencer à avoir des sociétés publiques aptes à construire de tel patrouilleur.
abdennahi
Date : le 11 octobre 2022 à 21h09
a ce jour le Maroc a respecté tous ses engagements après l episode gonzalez et le ghali gate ,l espagne sait qu'elle n a d'autre option que de respecter ses promesses.
Dernière modification le 12/10/2022 12:29
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