L’examen par la 4e Commission des Nations unies de la question du Sahara occidental, a donné l’occasion à la militante sahraouie, Aicha Douih, de pointer du doigt la responsabilité de l’Algérie dans ce conflit.
«La localisation géographique des camps (de Tindouf, ndlr) sur le territoire algérien, conjuguée avec sa gestion, de fait, par le Polisario, est inacceptable. Il n’y a pas de délégation de souveraineté et donc de responsabilité, de la part d’un Etat, à un acteur non étatique, militaire de surcroît, sur son territoire», a dénoncé la présidente de l’Observatoire international pour la paix, la démocratie, et les droits de l’Homme (IOPDHR), basé à Genève.
La localisation géographique des camps sur le #territoire_algérien, conjuguée avec sa gestion, de fait, par le #Polisario, est inacceptable
— Aicha Duihi (@2006_aicha) October 4, 2022
Il n’y a pas de #délégation de souveraineté, de la part d’un État, à un acteur non étatique, militaire de surcroît, sur son territoire. pic.twitter.com/FrZ3hUlPGk
Des propos qui ne sont pas sans rappeler l’intervention du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, devant la 77e session de l’Assemblée générale de l’ONU : «L'Algérie, en flagrante violation du droit humanitaire international, a cédé ses pouvoirs sur cette partie de son territoire (les camps de Tindouf, ndlr) à des milices séparatistes armées aux liens avérés et confirmés avec des réseaux terroristes dangereux dans la région du Sahel.»
Mme. Douihi est connue pour ses positions en faveur du plan marocain d’autonomie au Sahara. En témoigne sa participation, en septembre à Nancy, à une conférence consacrée à la solution présentée par le royaume en 2007.