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Breve

Nouvel épisode de la traditionnelle hostilité entre le PJD et les Emirats

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Le secrétaire général du PJD, Abdelilah Benkirane. / DR
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Les Emirats arabes unis ont repris leur guerre médiatique contre le PJD. Des médias à Abou Dhabi ne voient pas d’un bon œil les flèches décochés par les islamistes marocains contre le communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères portant sur «la grave détérioration de la situation dans la bande de Gaza». Les «frères» de Benkirane estiment que le texte du département dirigé par Nasser Bourita «a mis au même pied d’égalité l’agresseur israélien et la victime palestinienne».  

Une analyse que le site d’actualité Al-Ain, basé à Abou Dhabi, récuse. La même source souligne que le PJD, alors qu’il dirigeait le gouvernement de janvier 2012 à octobre 2021, avait à maintes reprises déclaré que la politique étrangère est un dossier réservé exclusivement au roi. «Lorsque j’étais chef du gouvernement, j’ai dit que je ne m’immiscerais pas dans les relations extérieures du Royaume et que je soutiens la position de Sa Majesté le Roi», avait en effet affirmé Abdelilah Benkirane, lors d'un live sur Facebook datant d’octobre 2019.

Le média émirati rappelle également que l’ancien chef du gouvernement, Saadeddine El Othmani avait signé, en décembre 2020, l’accord de normalisation des relations entre le Maroc et Israël.

Les divergences entre les Emirats arabes unis et le PJD sont profondes. Abou Dhabi accuse le parti de la Lampe de servir l’agenda des Frères musulmans, une organisation classée terroriste aux Emirats. Le PJD réplique en dénonçant le soutien des médias d’Abou Dhabi au PAM lors des législatives de 2016. D'ailleurs en 2019, Abdelilah Benkirane affirmait que les Emirats arabes unies «harcèlent le PJD».

Pour rappel, le PJD avait ignoré l’ouverture, le 4 décembre 2020, d’un consulat des Emirats à Laâyoune.

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