Examiné hier en conseil de défense et de sécurité nationale, le rapport «Frères musulmans et islamisme politique en France» est considéré par l’Elysée comme le troisième volet de la lutte contre l’islam radical, après la loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme, en 2017, puis celle contre le «séparatisme», en 2021. Seulement,
Si les Nations unies ont adopté le terme «islamophobie» pour désigner un racisme fondé sur l’appartenance religieuse à l’islam, l’appellation reste souvent rejetée en France, où le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau y voit une connotation islamiste, voire frériste. Pourtant, l’origine du mot se situe entre les XIXe et XXe siècles, dans l’ethnologie plus que dans les