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Breve

Sanchez et le Sahara : Le PSOE riposte aux critiques de Podemos

Publié
Héctor Gómez, chef du groupe des députés du PSOE / DR
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La coalition gouvernementale, au pouvoir en Espagne depuis janvier 2020, continue de s’écharper sur la question du Sahara. Face à la vague des critiques souvent acerbes de leurs alliés d’Unidas-Podemos visant le soutien de Pedro Sanchez au plan marocain d’autonomie dans la province, les socialistes ont riposté.

Le chef du groupe des députés du PSOE, Héctor Gómez, a salué «le leadership et le courage de Pedro Sanchez» qui «a pris le problème à bras-le-corps. Aujourd'hui, nous devons adopter des positions courageuses dans la recherche de solutions à une situation» compliquée.

«Nous voulons la meilleure solution, mais bien sûr la meilleure solution n'est pas la continuité de la situation que nous vivons», a-t-il défendu dans une interview accordée à Europa Press. Il a affirmé qu’il est révolu le temps «de bonnes déclarations, de bonnes intentions, de la bonne volonté, mais sans solution». Le député considère que le blocage du règlement du différend territorial, pendant 46 ans, est «une anomalie» qui «ne peut se prolonger». 

En revanche, Unidas-Podemos s’accroche à la solution de l’organisation d’un referendum au Sahara et accuse Pedro Sanchez d’avoir «trahi le peuple sahraoui» et «rompu le consensus national» sur cette question.

Les arguments avancés par Héctor Gómez ne sont pas sans rappeler ceux exprimés par l’ancien chef de la diplomatie des Etats-Unis, Mike Pompeo, pour justifier la reconnaissance de la marocanité du Sahara par Donald Trump. «Durant des décennies, les administrations américaines n'ont pas réussi à résoudre le conflit entre le Maroc et le Sahara occidental, car elles ne voulaient pas prendre de risques. Nous l'avons fait, dans l'intérêt de la paix», avait-il indiqué le 4 janvier 2021.

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