Akhannouch rencontre la CGEM et le GPBM sur la mise en œuvre de la nouvelle charte de l'investissement

La réunion tenue, mercredi à Rabat par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, avec les représentants de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), et du Groupement professionnel des banques marocaines (GPBM), vise à mettre en œuvre «de manière très effective» la nouvelle charte de l'investissement, a indiqué le ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de l’investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli.

Cette rencontre, en marge de la réunion interministérielle sur la nouvelle charte de l'investissement, a pour objectif «d'interpeller le secteur privé pour sa mise en œuvre sur le terrain, de manière très effective, avec des rendez-vous précis dans les prochaines semaines», a déclaré M. Jazouli.

Pour sa part, la ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fettah Alaoui, a souligné que le gouvernement veillera avec tous les partenaires à mettre en place un plan d'action clair pour concrétiser cette charte, tout en tenant compte de la conjoncture économique à travers une vision claire en faveur de la relance de l'économie nationale.

De son côté, le vice-président du GPBM, Mohamed El Kettani, a indiqué que la réunion a été l'occasion de présenter les grandes lignes et les principaux axes directeurs de cette future charte d'investissement, mettant en avant l'importance de sa mise en œuvre dans la réalité pour relancer et doper l'initiative privée et l'investissement.

Cette charte «va apporter de réels leviers qui vont permettre aux jeunes et aux moins jeunes de réaliser des projets d'investissement, quelque soit leurs tailles et leurs secteurs d'activités et les territoires d'opérations», a-t-il indiqué.

Le président de la CGEM, Chakib Alj a pour sa part souligné que cette nouvelle charte, tant attendue par les entrepreneurs, «va permettre de libérer le potentiel d'investissement du secteur privé et va aussi permettre à l'investissement privé de devenir plus important que l'investissement de l’État, et ce, dans la vision du nouveau modèle de développement».