Wilmots, ex-entraineur du Raja : Les réseaux sociaux, grand poison dans la société marocaine

L'ancien entraîneur de l'équipe belge, Marc Wilmots, licencié par le Raja Casablanca dimanche, est revenu sur les circonstances de son limogeage, alors qu’il n’a été actif en tant qu'entraîneur du club casablancais que pendant trois mois. Selon voetbalprimeur, le bilan positif, avec quatre victoires, cinq nuls et une défaite ainsi que la première place du groupe B de la Ligue des champions africaine n’aurait pas suffi à convaincre le conseil d'administration du Raja Casablanca.

Auprès du quotidien belge néerlandophone Het Belang van Limburg, Wilmots lui-même a donné une explication à sa démission, la qualifiant de «question politique». «Début novembre, il y avait trois candidats à la présidence. Le président a gagné avec 70%. Cela signifie également qu'il y avait deux perdants, qui ont commencé à s'entendre et ont saisi chaque détail pour créer l'ambiance», a-t-il ajouté.

Le désormais ex-entraîneur du Raja a précisé que c'est principalement à travers les médias sociaux que sa «mauvaise réputation» s'est faite. «Les réseaux sociaux sont un grand poison dans la société marocaine. Ici, les réseaux sociaux ont plus de pouvoir que n'importe qui d'autre», a-t-il lâché.

Le média rappelle que Wilmots a été pourtant remercié après une victoire 0-1 en Ligue des champions face à l’Entente sportive sétifienne. «Cela prouve que l'évaluation de mon travail n'a rien à voir avec les résultats», commente-t-il.

L'entraîneur, qui savait qu’il allait être limogé, serait déjà en discussion avec un nouvel employeur. «Je ne vous en dirai pas encore trop», a déclaré Wilmots, qui restera au Maroc quelques mois avec sa femme et ses enfants. «Le Maroc est un pays merveilleux», a-t-il tenu à souligner.