Covid-19 : La vague Omicron est «en pré-clôture» au Maroc

Le Maroc «passe au niveau vert de transmission du SARS-CoV-2», alors que la vague Omicron est «en pré-clôture», a indiqué dimanche soir le coordonnateur du Centre national des opérations d'urgence de santé publique au ministère de la Santé et de la Protection sociale, Mouad Merabet. «La décrue rapide de la vague Omicron continue avec la poursuite du ralentissement de la circulation virale sur l’ensemble du territoire national», a-t-il souligné sur son compte LinkedIn dans un bref commentaire sur la situation épidémiologique de l'infection au SARS-CoV-2 à la date du 20 février 2022.

«Notre pays passe rapidement du niveau orange (modéré) au niveau faible de transmission du SARS-CoV-2 dans sa version Omicron», a-t-il poursuivi, rappelant que le nombre de nouvelles contaminations a diminué de 52% entre la semaine 14-20 février 2022 et celle précédente, alors que le taux de positivité hebdomadaire des tests a diminué aussi de 7 à 3,5%. De plus, le taux de reproduction effectif du virus (Rt) est de 0,79.

Pour l’expert, l’amélioration concerne toutes les régions du Maroc, mais certaines provinces sont toujours au niveau modéré (orange). Il a ajouté que «l’amélioration concerne aussi bien les nouvelles contaminations, les cas de Covidose grave et les décès», en mettant en avant une «réduction de 49,3% des nouveaux cas de Covidose grave avec 222 nouvelles admissions en réanimation et soins intensifs durant cette semaine contre 300 sorties après amélioration de l’état clinique» ainsi que la «réduction de 40% du nombre de décès hebdomadaires». «Le taux de mortalité spécifique hebdomadaire est de 3,1/1 000 000 habitants contre 11,7/1 000 000 habitants chez les non vaccinés (zéro dose)».

L’expert a appelé à rester «vigilant», rappelant que «la probabilité d’émergence d’un nouveau variant préoccupant n’est pas nulle». «Le risque de contamination est là, donc le risque de Covidose grave est aussi là et donc le risque de décès est non nul», précise-t-il en suggérant, pour réduire significativement ces risques, de maintenir les mesures barrières, se faire rapidement tester en cas d’apparition des signes évocateurs, notamment les personnes vulnérables et de se faire vacciner.