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Rentrée culturelle à Paris : Pépites du monde arabe

Quelques évènements portant la culture arabe au sens le plus large émaille l'actualité culturelle de cette fin de vacances scolaires. Petite sélection.

Publié
Le festival gnaoua d'Essaouira émigré à La Villette /DR Henri Garat
Temps de lecture: 2'

Déjà mi-août, bientôt, la rentrée. Quitter le Maroc et rentrer à Paris, pour les Parisiens. Pour se consoler, la capitale française propose quelques évènements culturels relatif au monde arabo-musulmans. Tous les samedis, à partir de 15h, une visite peu banale est organisée par l’Institut du monde arabe : «Le Paris arabe historique». Conférence à ciel ouvert, elle permet de découvrir les liens entre le monde arabe et la France par leur inscription concrète dans le paysage du 5° arrondissement. Le visiteur passe devant le Collège de France et la Sorbonne, où sont évoqués les premiers enseignements de l’arabe sous François 1er, découvre les lieux de cultes des chrétiens arabes de France et s’attarde dans la Grande mosquée de Paris.

Tous les samedis à 15h ; départ en face du Collège de France (rue des Ecoles) ; réservations: 01 40 51 38 14

Le Département des Arts de l’Islam du musée du Louvre peaufine actuellement sa réouverture, pour le 22 septembre. Il va intégrer de nouveaux espaces cour Visconti. 3000 œuvres, originaires des trois continents, seront exposées. Musée, mais également culture vivante avec l’invitation de trois grandes artistes : Abbas Kiarostami, Orhan Pamuk et Walid Raad représentant respectivement le Moyen-Orient ou l’Asie. Abbas Kiarostami devrait ouvrir les festivités avec, le 3 octobre, son film Roads.

Le Festival des Cultures d’Islam, cette année, est consacré au voisin algérien. Du 12 au 22 septembre, sont déjà annoncées deux expositions, dont l’une présente la vie à Alger sous le regard de la photographe Halida Boughriet. «Mémoire dans l’oubli » met en scène des anciennes combattantes du FLN, baignées de lumière. Le festival proposera également les dédicaces et performances en dessin de plusieurs auteurs algériens de bandes dessinées dont Rym Mokhtari, Toufik, Mebarki et Faïza Benaouda, en partenariat avec le festival de bande dessinée d’Alger.

Du 12 au 22 septembre ; Institut des Cultures d'Islam ; 23 rue Léon, 75018 Paris ; 01 53 09 99 84

Pour ceux à qui le Maroc, décidément, manque trop, il y avait «Le Festival Gnaoua d’Essaouira à la Villette». Certes les concerts sont finis depuis longtemps, mais une jolie exposition photo de l'évènement perdure sur le net. On y découvre les déambulations du Maâlem Omar Hayat et ses gnaouas dans le parc de la Villette ou l’association sur scène de gnaouas et de danseurs contemporains devant un public visiblement  conquis.

Enfin, la littérature n’est pas en reste. Deux oeuvres interpellent plus particulièrement, en cette rentrée littéraire. Abdellah Taïa, romancier marocain, publie, à partir du 23 août, son dernier roman «Infidèles» (p16). Il raconte les parcours mêlés de Salima, une prostituée marocaine, et de son fils. Un duo lié que le lecteur suit de Casablanca à Bruxelles, de Salé au Caire. Chacun d'eux découvre sa religion, l’islam, pour la vivre d’une façon unique.

«Infidèles», Abdellah Taïa, édition du Seuil, 23 août

«Rue des voleurs», le dernier roman de Mathias Enard, journaliste et traducteur spécialiste du proche orient, paru en août, se situe également au Maroc, dans le cadre des révolutions arabes. Tout commence avec un jeune Tangerois, qui grandit mollement dans son lycée, vaguement épris de séries noires. Un jour, il succombe aux charmes de sa cousine. Battu, rejeté par sa famille, il se retrouve à la rue et raconte son histoire et celle de sa dérive.

«Rue des voleurs», Mathias Enard, éditions Actes Sud, août

ils sont fous ces français.
Auteur : sarafansud
Date : le 17 août 2012 à 16h34
voila maintenant qu'ils viennent nous piquer notre culture.
nos chers gnaouas a la villette.
moi , je suis ravi.
par contre ca va contrarier quelques uns.ceux qui ont tourné le dos au maroc,ne veulent plus entendre parler de lui et ne veulent plus y retourner.
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