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Breve

France : Quatre ans de prison pour un récidiviste d'apologie du terrorisme

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Tribunal de Grande instance de Béziers où l'homme a été condamné 3 ans de prison et 1 an de révocation d'un précédent sursis probatoire. / DR
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Un homme de 31 ans a été condamné vendredi en comparution immédiate à 3 ans d’emprisonnement et 1 an de révocation d'un précédent sursis probatoire pour des publications internet faisant l’apologie du terrorisme et provoquant à la haine. Sorti de détention le 31 mars 2021, l’homme était en période probatoire suite à une condamnation pour des faits similaires commis en octobre 2020, rapporte france info.

L’individu, contre qui le parquet avait requis 5 ans de prison, sera également placé en suivi socio-judiciaire pendant 3 ans assortis de 2 ans supplémentaires d'emprisonnement en cas de non-respect de ses obligations.

Dans des publications postées entre le 21 octobre 2021 et le 5 janvier 2022, l’individu s’en était pris aux habitants de la ville de Béziers, déclarant que «les jeunes, les vieux, le centre, les quartiers, les bruits, les odeurs, les clients, les commerçants, tout est bougnoule ou quelque chose s'y approchant». Il avait ensuite déclaré «il faut purger tout cela», qualifiant la ville de «gigantesque fosse à m... avec des habitants à l’intérieur».

Dans plusieurs vidéos, l’homme s’en était pris à la communauté juive, parlant notamment de «variant J» en référence à la pandémie de Covid-19, et accusant la justice de «haine talmudique» et de «juiverie». Dans d’autres, il avait tourné en dérision le décès de Samuel Paty tout en continuant d’attaquer la justice en affirmant «la Juifstice, j'en ai beaucoup paty!»

En garde à vue, l’homme n’aurait regretté aucun de ses propos, se déclarant «ethno sadique», ce qui est selon lui «un blanc qui n'a pas honte d'être blanc».

La justice l'a reconnu coupable de 4 délits : provocation publique et directe non suivie d'effet à commettre un crime ou un délit ; apologie via Internet d'un acte de terrorisme ; provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l'origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion ; refus de remettre aux autorités judiciaires le code de déverrouillage de son téléphone portable.

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