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Covid-19 au Maroc : Le premier cas d'Omicron est «local», ce qui appelle à la «vigilance»

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Le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Ait Taleb. / DR
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Le ministre de la Santé et de la protection sociale a indiqué, ce mercredi, que le Maroc enregistre, lors de cette dernière semaine, une hausse des infections. «Le ministère de la Santé a déjà publié un communiqué pour alerter sur cette situation. La situation épidémiologique au Maroc est sous contrôle mais au niveau international, elle s’est dégradée et créé chez nous une certaine inquiétude», a déclaré Khalid Ait Taleb, dans un message vidéo.

Revenant au premier cas du variant Omicron découvert au Maroc, le ministre a expliqué que selon les investigations menée par les équipes du ministère, il s’est avéré que «ce variant est local» et serait «dû à une mutation dans la ville» de Casablanca. 

«Il faut que nous traitons ce cas avec vigilance, car nous savons qu’Omicron se transmet rapidement et reste entouré d'ambigüité. Ainsi, nous ne pouvons nous précipiter et rendre un jugement. Il faut que nous restions sur un certain niveau de vigilance.»

Khalid Ait Taleb

Rappelant que le variant se propage «2 à 3 fois plus rapidement que Delta» et que son taux de létalité est «réduit», le ministre de la Santé a estimé qu’il «faut cependant du temps pour en juger». «Les seuls moyens pour préserver les acquis sont le maintien des mesures préventives, comme l’utilisation d’un masque de protection», poursuit-il en évoquant la vaccination.

«Il a été prouvé scientifiquement que l’immunité par le vaccin peut être boostée de 75% même face aux variants. Ainsi, ceux qui n’ont pas encore été vaccinés doivent le faire tout comme ceux qui doivent recevoir la dose de rappel», recommande le ministre. Il a ajouté que «les études menées au Maroc dans les salles de réanimation ont prouvé que 50% de leurs occupants ne sont pas vaccinés». «De plus, pour l’autre moitié, ils ont été vaccinées mais ont reçu la deuxième dose il y a plus de six mois avant l’infection», ajoute-t-il. «Les personnes non vaccinées présentent un risque 6 fois plus grand que ceux vaccinées. Alors qu’il n’y a pas de médicament contre le Covid-19 actuellement, le vaccin reste la seule option», conclut-il.

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