Nadia Zouala (travailleur social) : «Moi j'étais aux urgences à l'hôpital pour une entorse, mon père Allah y rahmou m'attendait dans une autre pièce où il y avait la télé. Aux infos ils en parlaient, mon père s'était mis à pleurer... je ne comprenais pas, je pensais qu'il s'inquiétait pour moi !»
Kamal Hachkar (professeur d'histoire et réalisateur) : «Je me souviens que nous n'avions pas le droit de chanter et danser pendant le mariage de mon oncle, j'étais dégouté !»
Hamza Aboulfeth (chef d'entreprise) : «Moi j'étais en vacance à Agadir... ce fut les pires vacances de ma vie !»
Nawal El Kahlaoui (country manager) : «J'étais restée coincée dans le sud du Maroc... aéroport d'Agadir fermé, impossible de rejoindre Rabat. Alors j'ai pris un bus... une longue traversée mémorable.»
Nadia Lamsawab (negafa) : «J'étais invité à un mariage. La salle s'est vidé en moins de 2... Les mariés étaient dégoutés.»
Noura Marsse (marketing & sales manager) : «J'etais en vacances à Casa. Al jazeera l'avait deja annoncé avant la tv nationale. Les gens n'osaient même pas en parler au telephone de peur qu'on les écoute ! On avait annoncé un deuil de 40 jours mais en realité les piscines et boites de nuit (et de jour) ont rouvert au bout d'une dizaine de jours.»
Houcine Berrani (Coach et chef des ventes) : «A Kénitra, en fin d'après-midi et après une bonne sieste, j'allume la télé, du coran sur la RTM, bizarre à cette heure ci. Je change de chaîne, du coran sur 2M aussi, je cours vite voir l'épicier du coin, il se pose la même question ! Je cours vite au café au coin, j'apprends la mort de notre roi Hassan 2 sur une chaîne étrangère ! J'étais dégouté et j'ai même annulé mes vacances cet été !»
Mohamed Ezzouak (fondateur de Yabiladi.com) : «Nous venions d'arriver au port d'Algeciras après la longue traversée du sud de la France et de l'Espagne. J'étais avec mon père devant une agence qui vendait les billets de bateau. Le vendeur, un Marocain, nous annonçe que le roi Hassan II est mort. La joie des vacances a été coupé avant même de poser le pied au Maroc.»