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Breve

France : La seconde requête d’Omar Raddad examinée jeudi

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Omar Raddad et son avocate Me Sylvie Noakovitch. / Ph. MaxPPP
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La Cour de cassation en France examinera jeudi le dossier du jardinier marocain Omar Raddad, qui a demandé une deuxième fois la révision de sa condamnation, a rapporté France Bleu Provence. Désigné coupable du meurtre de Ghislaine Marchal, en 1991, par le message «Omar m’a tuer» (sic) inscrit avec le sang de la victime, l’homme axe sa défense sur «de nouvelles analyses d’un ADN trouvé sur deux portes et un chevron de la scène du crime».

En juin dernier, l’avocate du jardinier, Me Sylvie Noachovitch, a indiqué à FranceInfo qu’«aucune des quatre empreintes génétiques ne correspond à celle d’Omar Raddad». En conférence de presse le même mois devant le palais de justice à Paris, elle a annoncé avoir déposé cette requête de révision, car elle estime détenir «des éléments nouveaux qui sont des preuves scientifiques».

Parmi les traces ADN découvertes, deux sont «parfaitement exploitables et deux autres partiellement». La défense d’Omar Raddad suggère que «ces traces génétiques auraient pu être été déposées par l’auteur de l’inscription, qui ne serait alors pas Mme Marchal mais potentiellement le véritable meurtrier». Les recherches complémentaires devraient être entreprises, notamment au sein de la famille de la victime, soutient la défense.

En 1994, Omar Raddad avait été condamné à 18 ans de réclusion criminelle, sans possibilité d’appel. Il a bénéficié ensuite d’une grâce du président Jacques Chirac et d’une libération conditionnelle, en 1998. FranceInfo rappelle qu’une première demande de révision a été rejetée en 2002, d’autant que les révisions de condamnations pénales dans les affaires criminelles restent rares en France. «Depuis 1945, une dizaine d’accusés seulement ont bénéficié de leur vivant d’une révision et d’un acquittement», a souligné la même source.

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