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Breve

Préposés religieux : La liberté provisoire refusée à l'imam Abou Ali

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Un sit-in en solidarité avec l'imam Said Abou Ali. / Ph. Al3omk
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La Cour d'appel de Rabat a reporté, lundi, l'examen de l’affaire de l’imam Said Abou Ali au 18 octobre, à la demande de la défense pour préparer son plaidoyer. La défense a exigé à ce que l’imam détenu soit présent lors de la prochaine audience. Elle a également présenté une demande de liberté provisoire pour l’ex-directeur d’une école coranique à Guelmim et figure de proue de la protestation des préposés religieux au Maroc. Une requête rejetée, plus tard dans la journée, par les juges.

Sur sa page Facebook, la Rabita nationale des mosquées a rapporté qu’un «grand nombre de sympathisants avec l'imam» se sont rassemblés devant la cour, pour manifester leur solidarité avec l’imam et appeler à sa libération. Le sit-in a été sitôt dispersé par les autorités locales, qui auraient déployé un «important dispositif sécuritaire».

Arrêté dans la capitale le 25 août dernier et condamné, en septembre, à deux ans d'emprisonnement et 10 000 dirhams d'amende par le Tribunal de première instance de Témara, l’imam est la figure de proue du mouvement de protestation lancé, depuis quelques mois, par les préposés religieux au Maroc. L’imam est accusé d'avoir violé l'état d'urgence, de s’être déplacé entre les villes sans autorisation et d’avoir incité les imams et préposés religieux à manifester, après avoir été interpellé devant le domicile du ministre des Habous et des affaires islamiques Ahmed Taoufiq. 

Le recours en appel a été déposé notamment par le parquet, qui a demandé la peine maximale pour cet ex-directeur d’une école coranique à Guelmim.

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