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Rabat : Panique après une fausse alerte à la bombe au lycée Descartes

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Les éléments de la police ont conclu que l’objet ayant fait l'objet d'une alerte, n’était qu’une «fausse bombe». / DR
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Ce lundi, les autorités locales de la ville de Rabat se sont déplacées en urgence au Lycée Descartes après le signalement d’un colis suspect découvert dans l’établissement. Selon des sources concordantes, les élèves ont été placés sur une zone sécurisée au parking extérieur en bas du lycée et dans l’installation sportive.

Après avoir mené leur investigation et dépêché des spécialistes sur place, les éléments de la police ont conclu que l’objet en question n’était qu’une «fausse bombe», fabriquée à l’aide de deux bouteilles d’alcool, une ampoule, des fils électriques et du ruban adhésif rouge. «Les constatations et expertises menées ont montré que le sac saisi ne représente aucune menace à la sécurité des individus et à la sûreté des biens. Il ne contenait que deux bouteilles de boissons alcoolisées vides qui ont été enveloppées par un ruban, ce qui appuie la thèse de la "fausse alerte due à un comportement imprudent"», indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué, repris par la MAP.  

Un canular qui fait actuellement l’objet d’une enquête approfondie de la police, sous la supervision du parquet. A été entrepris le visionnage des enregistrements des caméras de surveillance installées près du lieu en question, afin d'identifier l'individu qui a posé le sac saisi et déterminer les circonstances et les motivations derrière ce comportement, précise la même source.

L’indicent a créé une panique chez les parents, qui ont été informés de l’alerte notamment à travers les photos partagées par des étudiants sur les réseaux sociaux. Ainsi, l’établissement a adressé une lettre ce lundi à tous le personnel expliquant que les élèves «n’ont pu entrer ce matin dans l’établissement à 7h45». «Un objet suspect a été découvert tôt ce matin : Les forces de police ont été informées immédiatement et se sont déplacées rapidement», poursuit la lettre de la direction, consultée par Yabiladi.  Après investigations, «elles ont constaté que l’objet en question était factice». «Les élèves ont ensuite été autorisés à entrer dans le lycée. Les cours ont débuté à 8h15.»

La direction a également remercié le personnel sur place, ayant fait preuve de «sang-froid» et de calme et qui ont accompagné les élèves pendant cet événement.

Article modifié le 04/10/2021 à 15h27

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