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Algérie : L’armée taxe le Maroc d’être impliqué dans les incendies de forêts kabyles

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Photo d'illustration / Ph. Louafi Larbi - Reuters
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L’armée algérienne est remontée au créneau, en réitérant les accusations portées par le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, justifiant la décision unilatérale de son pays de rompre les relations diplomatiques avec le Maroc. Dans sa revue El Djeich, elle a par ailleurs estimé que la décision «ferme» d’officialiser cette rupture intervenait dans un contexte où «le Makhzen» serait impliqué, «d’une manière ou d’une autre», dans un «crime odieux impardonnable».

Invoquant un «soutien» de Rabat au Mouvement de l’autodétermination de la Kabylie (MAK) et au mouvement islamiste Rachad, l’armée a taxé le royaume d’avoir «provoqué des incendies dans des Etats du pays», notamment à Tizi Ouzou. Selon El Djeich, l’Algérie aurait «longtemps privilégié les valeurs de fraternité, de bon voisinage et de non-ingérence dans les affaires intérieures des pays voisins, et ce pendant des décennies», tout en adhérant à «la retenue face aux hostilités marocaines répétées».

Par ailleurs, la revue a fait référence aux déclarations du représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, sur le droit à l’autodétermination dans la région de Kabylie. Pour l’armée algérienne, ces déclarations ont «piétiné toutes les normes diplomatiques en soutenant et en incitant à une violation de la souveraineté territoriale de l’Algérie».

En Algérie, les mouvements MAK et Rachad sont classées en tant qu’organisations terroristes.

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