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Espagne : L’Intérieur refuse de révéler le coût de la sécurité du séjour de Brahim Ghali

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Fernando Grande-Marlaska, ministre espagnol de l'Intérieur / DR.
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Le feuilleton de l’accueil controversé de Brahim Ghali en Espagne, en avril dernier, se poursuit. Après le ministère des Affaires étrangères, l'état-major de l'armée de l'air, l’attention de la justice et d’une partie de la société civile se focalise, désormais, sur l'éventuel rôle joué par le département de Fernando Grande-Marlaska dans cette affaire.

Le ministère de l'Intérieur a rejeté deux requêtes présentées sur le site gouvernemental Transparencia, sollicitant des informations sur le nombre d'agents mobilisés dans le cadre du dispositif sécuritaire spécialement conçu pour le chef du Polisario, lors de son hospitalisation à Logroño. Les questions se posent aussi sur le coût financier de l’ensemble de l’opération. Le ministère a brandi la loi sur les secrets officiels de 1968 pour ne pas fournir des données, rapporte le site d’actualité NIUS.

Pour rappel, le département de Marlaska est dans le viseur du juge d’instruction du tribunal n°7 de Saragosse, Rafael Sala. Celui-ci a ordonné à la Brigade provinciale des étrangers et des frontières relevant du corps de la police de la région de Navarre de lui fournir l'identité du commandement ou de l'autorité qui a donné le feu vert à Ghali pour quitter le territoire espagnol, le 2 juin dernier.

En relation avec l’affaire Ghali, la justice a reporté à une date ultérieure l’audition de Camilo Villarino, qui était prévue le 1er septembre. L’ancien chef de cabinet d’Arancha Gonzalez Laya est cité comme «mis en cause» dans cette affaire.

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