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Pr. Ibrahimi : Il est temps pour le Maroc de recommander une 3e dose du vaccin anti-Covid19

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Photo d'illustration. / Fadel Senna - AFP
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Le professeur Azedine Ibrahimi, membre du Comité scientifique national pour la gestion de la Covid-19, a affirmé dimanche, que le variant Delta du nouveau coronavirus est en passe de devenir la souche la plus dominante au Maroc, qui se dirige actuellement vers un «pic» de contamination. Dans un post sur sa page Facebook, le directeur du laboratoire de biotechnologie de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat s’est pris à la France, qui a récemment mis le Maroc sur sa liste rouge et qui ne reconnaît toujours pas le vaccin chinois de Sinopharm.

Pour l’expert, ce vaccin «protège contre le développement de tous les symptômes dans des proportions différentes, mais permet d’éviter, à 90%, les cas critiques». L’occasion pour lui de s’interroger sur le fait que l’Hexagone n’emboite pas le pas à certains pays européens comme l’Espagne ainsi qu’à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Pr. Azedine Ibrahimi a évoqué de la «durée de la protection immunitaire des vaccins», reconnaissant que certaines études montrent que les vaccins commencent leur déclin, après sept mois, en particulier chez les personnes âgées, les patients atteints de maladies immunitaires ou celles recevant des traitements immunosuppresseurs. «C'est pourquoi de nombreux pays ont recommandé la dose de rappel pour cette catégorie», ajoute-t-il.

«Je pense qu'il est temps pour le Maroc de recommander une troisième dose aux personnes de plus de 70 ans et aux personnes atteintes de maladies chroniques, et de cibler la catégorie des non vaccinés, dans le but de préserver leur vie.»

Azedine Ibrahimi

L’expert a également ajouté que «le variant Delta a touché la majorité des Marocains», notant «qu'il ne restait qu'une petite réserve de ceux qui n'en étaient pas infectés». «Puisque nous allons atteindre un taux de vaccination de 50% de la population à la mi-septembre, nous verrons, si Dieu le veut, une amélioration de la situation épidémiologique. Il faut donc accélérer le rythme de la vaccination», conclut-il.

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