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Mineurs à Ceuta : Contre la suspension du rapatriement, Vivas rappelle que «le temps presse»

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Le président de Ceuta, Juan Jesús Vivas (PP), lors d'une session plénière de l'Assemblée de la ville. / DR
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Le président de Ceuta a plaidé, vendredi, pour une solution urgente pour résoudre la problématique engendrée par l’arrivée de centaines de mineurs marocains dans la ville autonome en mai dernier. Dans une interview accordée à Cadena Ser et reprise par El Faro de Ceuta, Juan Vivas a confirmé que les retours de mineurs seront suspendus dans l'attente d'une décision judiciaire. «Cela se fait de manière coordonnée et conjointe avec le ministère de l'Intérieur et avec l'Administration générale de l'État», a-t-il insisté.

Mettant en avant des décisions prises «en coordination avec le ministère de l'Intérieur», il a assuré que «le ministère de l'Intérieur a activé cet accord». Il a aussi défendu «un instrument qui recueille l'intérêt du mineur comme but ultime». «Nous considérons que le meilleur avenir que le mineur puisse avoir est avec sa famille, avec son peuple et avec son environnement, car les conditions dans lesquelles les mineurs vivent à Ceuta sont absolument précaires», a-t-il reconnu.

«Il ne faut pas préjuger, il faut être prudent et attendre les résolutions qui se produiront dans la sphère judiciaire», a-t-il estimé, en ajoutant que «si la décision judiciaire est produite dans le sens où les retours ne sont pas effectués correctement et qu'il est nécessaire de reconsidérer, il faudra parvenir à une solution pour Ceuta». Une solution qui doit être «immédiate», a-t-il plaidé. «Un effort politique a permis de mettre en œuvre cet accord, demandé par la ville et activé par le Gouvernement de la Nation. Il faudra sans doute trouver des formules alternatives et le temps presse», a-t-il conclu.

En début de semaine, la justice espagnole a suspendu temporairement le rapatriement d’une centaine de mineurs arrivés à Ceuta en mai dernier, suite à un exode sans précédent de milliers de Marocains vers la ville autonome. L’Audience nationale, saisie par une ONG espagnole, s’est déclarée mercredi compétente pour statuer sur la conformité de la décision prise par les autorités, qui s’inspire d’un accord conclu en 2007 entre le Maroc et l’Espagne sur les mineurs étrangers non accompagnés.

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