Elections : Le PJD minimise la démission de plus de 40 de ses membres à Safi

A moins de trois semaines des élections du 8 septembre, le PJD vit depuis ce vendredi la défection d’une quarantaine de ses militants à Safi. Parmi les démissionnaires, Abdeljalil El Badaoui, le président du conseil communal de Safi, qui occupe également les fonctions de vice-secrétaire provincial du parti, et Abdelhadi Slimani, le secrétaire local du PJD. La liste comprend d’autres membres de la collectivité territoriale. Des départs justifiés par des «problèmes organisationnels».

En vue de circonscrire l’onde de choc de ces démissions dans une ville réputée être un bastion des islamistes, le secrétariat provincial du PJD est sorti du bois pour présenter sa version des faits. Dans un communiqué publié samedi 14 août, l’instance a accusé les démissionnaires d’avoir préparé cette opération avant de «rejoindre d'autres partis», précisant que certains signataires avaient rompu, depuis longtemps, le cordon ombilical avec le PJD.

Malgré ses explications, le parti de la Lampe fait face à une grave crise organisationnelle. Outre la colère chez les jeunes cadres contre l’omniprésence de représentants de la vieille garde en tant que mandataires de listes dans de nombreuses circonscriptions, certains de ces militants, tels Abdelaziz Aftati et Amina Maelainin, ont renoncé à se porter candidats aux prochaines élections même si les instances du parti les avaient désignés comme candidats respectifs à Oujda et Sidi Ifni.