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Pegasus : L’enquête judiciaire confirme les preuves techniques de l’espionnage

Publié
Image d'illustration. / DR
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L’enquête préliminaire, ouverte après la plainte contre X déposée par Mediapart en réaction à son espionnage supposé par le Maroc avec le logiciel Pegasus, a commencé a Paris avec l’audition par la police judiciaire de deux journalistes de la rédaction : Lénaïg Bredoux et Edwy Plenel.

Les vérifications techniques qui ont eu lieues pendant cette audition ont confirmé, rapporte Mediapart, les preuves avancées par l’enquête de Forbidden Stories et du Security Lab d’Amnesty International, également avancées par Le Monde, à savoir l’infection des téléphones par le logiciel espion Pegasus, produit par NSO Group.

Les auditions ont eu lieu au siège de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi), rattaché au secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, responsable de la sécurité des systèmes d’information. Les policiers de l’office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC) ont pu déterminer par leurs protocoles de la présence de traces d’intrusion par Pegasus sur les téléphones présentés par les deux journalistes.

Les auditions, qui n’ont pas encore permis d’incriminer le Royaume du Maroc comme commanditaire de l’infection, interviennent le lendemain de l’annonce de la citation directe pour «diffamation» déposée par l’avocat du Royaume, Maitre Olivier Baratelli, contre le journal Le Monde et Mediapart.

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