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L’Algérie pose une nouvelle condition à la réouverture des frontières avec le Maroc

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Le président algérien Abdelmadjid Tebboune. / DR
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L’Algérie du président Abdelmadjid Tebboune pose une nouvelle condition à la réouverture de ses frontières terrestres avec le Maroc, fermées depuis 1994. Et c’est le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement qui a été mandaté pour la rendre publique.

«La demande de la réouverture des frontières par les responsables marocains ne suffit pas, car ces derniers doivent avoir de bonnes intentions et prendre les mesures nécessaires pour cesser les atteintes et les crimes à l’encontre de l’Algérie aux frontières, notamment le trafic des armes et de le drogue», a exigé Ammar Belhimer dans une interview accordée au site Arabic Post.

L’accusation de «trafic d'armes» portée contre le royaume était en vogue chez les ministres et les généraux algériens durant la décennie noire (1992-1999) ayant suivie l’avortement du processus électoral de décembre 1991. Néanmoins, elle avait disparu du paysage politique avec l’avènement d’Abdelaziz Bouteflika à la présidence en 1999. Depuis, les officiels algériens invoquaient trois conditions, à savoir : l’arrêt de la campagne médiatique contre leur pays, mettre un terme à l’infiltration massive de drogues depuis le Maroc et admettre le soutien de l’Algérie au Polisario.

Pour mémoire, le candidat Abdelmadjid Tebboune avait conditionné un éventuel retour à l’ordre qui prévalait avant 1994 à la «présentation d'excuses» officielles par le Maroc, estimant dans des déclarations à la presse que «le peuple algérien a été humilié» le jour de la fermeture des frontières terrestres par Rabat.

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