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Laâyoune : Nabila Mounib à la rencontre des partisans du Polisario au quartier Maatallah

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Nabila Mounib, Jamal Laasri et Mohamed Hamza, ce weekend à Laâyoune. / DR
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Nabila Mounib, accompagnée de deux membres du bureau politique du PSU, Jamal Laasri et Mohamed Hamza, s’est rendue le week-end dernier à Laâyoune où elle a animé une conférence sur le thème «L’autre Maroc possible : l’intégrité territoriale, la démocratie et la justice sociale et spatiale».

«Malgré quelques problèmes dans la location de la salle sous prétexte que le lieu initialement prévu pour accueillir la rencontre était déjà occupé, nous étions agréablement surpris par le nombre et la qualité de l’assistance. Toutes les voix des différents parties y étaient sur place, notamment les partisans du Polisario à Laâyoune», confie Jamal Laasri du PSU.

«Certes, le débat était intense mais s’est déroulé sans incidents ni de la part des éléments proches du Polisario ni de la part des représentants des autorités locales qui n’ont pas intervenu pour interdire à certaines voix de s’exprimer librement. La conférence a duré quatre heures alors que nous avons loué la salle uniquement pour deux heures», indique-t-il dans des déclarations à Yabiladi.

La discussion s’est poursuivie, d’ailleurs, à l’extérieur de la salle. La délégation du PSU s'est déplacée ensuite au quartier Maatallah, considéré comme un haut lieu des partisans du Front Polisario à Laâyoune. «Grâce à la popularité de Mme Mounib et la légitimité du parti au Sahara, la visite à Maatallah s’est déroulée dans le clame même si d’aucuns nous ont conseillé de ne pas s’y rendre à pied. Sur place, des jeunes ont transmis à la secrétaire générale des revendications d’ordre social, portant sur l’emploi, la santé et le logement», précise l'homme politique.  

La visite de la secrétaire général du PSU à Laâyoune tranche complètement avec les traditionnels déplacements des autres chefs de formations politiques au Sahara. «Le parti a réussi le pari d’organiser une conférence alors que nous n’avons ni le soutien des autorités locales, ni celui d’une grande tribu ni l’appui de l’argent pour convaincre les citoyens d’y assister», se félicite Jamal Laasri. «Il est temps pour le Maroc d’investir dans l’humain au Sahara et non plus dans la pierre», a-t-il conclu.

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