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Sahara : L’Union africaine au coeur du bras de fer entre l’Algérie et le Maroc

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Le ministre algérien des Affaires étrangères a finalement répondu au rejet du Maroc du communiqué du Conseil de paix et de la sécurité du 18 mars consacré entièrement à la question du Sahara occidental. Sabri Boukadoum s'est félicité de la publication du texte, la qualifiant de «très importante», un «acquis dans le sens de l'instauration de la paix dans l'Afrique du nord», rapporte l’agence APS.

Ne partageant pas la position du royaume défendant le leadership des Nations unies dans le règlement du différend régional, il a martelé «l’ONU n'est pas la seule chargée de cette question mais aussi l'Union africaine qui a récupéré aujourd'hui cette cause qui intéresse avant tout deux Etats africains membres de l'UA». Pour rappel, les membres du CPS reconnaissent, dans le communiqué du 18 mars, «le rôle crucial de l'ONU dans l'exercice de sa responsabilité de trouver une solution durable à la crise» du Sahara.

Pour le chef de la diplomatie algérienne, la «décision a été adoptée à l'unanimité de l'ensemble des Etats membres (...) sans aucune réserve d'un quelconque Etat participant». Boukadoum répond ainsi aux propos tenus le vendredi 19 mars par le ministre marocain des Affaires étrangères à l’occasion d’un point de presse animé conjointement avec son homologue guinéen Ibrahim Khalil Kaba.

«Pendant ces 10 jours, la majorité du Conseil avait rejeté par écrit ses conclusions (…) Cette réunion du CPS a déjà été entachée de plusieurs irrégularités et suscite beaucoup d’interrogations sur son contexte, ses visées et ses arrière-pensées», avait souligné Nasser Bourita.

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