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Montauban : Agression d’un couple de retraités d’origine marocaine

Publié
Palais de justice de Montauban / DR.
Temps de lecture: 2'

Le parquet de Montauban en France enquête sur les circonstances de l’agression d’un couple de retraités d’origine marocaine, dont le père de famille, 82 ans et en situation de handicap, est hospitalisé dans un état grave au point de ne pouvoir être opéré. Les faits remontent au 16 mars, lorsque les victimes ont été agressées dans leur appartement par un groupe de jeunes, a rapporté Le Figaro en citant le tribunal. Yabiladi a pu vérifier que les victimes étaient originaires du Maroc.

Le média français, qui a recueilli le témoignage de la famille, indique que les tensions ont commencé lorsque les jeunes impliqués ont été invités à quitter le hall d’immeuble. Le jour de l’agression, «une jeune voisine a sonné à la porte, demandant à voir une des trois filles du couple âgé, résidant dans l’immeuble». Peu à peu, d’autres jeunes apparaissent dans la cage d’escalier et sortent des ascenseurs, à la suite de «remontrances faites sur le nombre de jeunes squattant de longues heures dans le hall, après l’heure du couvre-feu, les jours précédents».

«Ma sœur O. leur avait demandé de ne pas rester ici. Il y a deux ans, des jeunes occupaient déjà certains des appartements non finis [l’immeuble date de 2018] dans les étages supérieurs de l’immeuble, nous ne voulions simplement pas que ça recommence», a confié au Figaro une fille du couple. Le ton est monté, la famille a tenté de tempérer, mais «l’expédition punitive» a déjà commencé, tournant à la violence physique.

Des hurlements s’entendent dans une vidéo consultée par le média français. Le père, arrivé à la porte d’entrée, apparaît recevant un coup violent qui le laisse au sol. Il sera hospitalisé pour une fracture du fémur. Pour sa part, la mère de famille s’est dite «choquée, traumatisée». Craignant de nouvelles représailles, la famille a demandé une mutation vers un nouveau logement social.

Bailleur social de l’immeuble théâtre de l’agression, Tarn-et-Garonne Habitat a indiqué au Figaro ne pas avoir «eu de souci de délinquance jusqu’à cette agression», au sein d’une habitation considérée jusque-là tranquille. Après les faits, une société de sécurité a été recrutée pour éviter d’autres squats et «protéger les résidents».

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