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Grand Angle

Comarit : Les salariés de la compagnie appellent le gouvernement à prendre ses responsabilités

Cadres, commandants, officiers de réserve,…, les salariés de la Comarit n’en peuvent plus. Jusque-là restés muets sur la situation de leur employeur espérant que celle-ci s’améliore, ils viennent de briser le silence après des déclarations fâcheuses d’Aziz Rabbah, ministre de l'Equipement et des Transports. Les salariés de la Comarit demandent à l’Etat d’intervenir en faveur des nombreuses «familles qui dépendent directement de cette entreprise», comme le font les pays européens.

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Le ministre de l’Equipement et des transports Aziz Rabbah aurait dit qu’il se «désengage de l’affaire Comarit», rapporte L’Economiste. Une déclaration qui a eu le mérite de délier la langue des salariés de la Comarit restés longtemps muet sur la situation de l’armateur marocain en espérant que ça s’améliore. «Le transport sur le détroit est un service public, certes géré par le privé, mais le gouvernement ne peut pas nous lâcher comme cela», font savoir à l’Economiste les salariés de la Comarit. Il n’est plus à rappeler la crise qui frappe la Comarit de manière prononcée depuis plusieurs mois.

En plus de la gestion interne de la société, il lui est reproché l’octroi de la Comanav devenue pour elle «un gouffre financier». «La situation se complique encore plus avec la montée en flèche du prix du pétrole et de la concurrence déloyale des compagnies européennes, subventionnées par leurs pays respectifs», soulignent l’un des cadres de la Comarit. «En septembre 2011, nous avons dû nous aligner sur la baisse des prix imposée par notre concurrent Acciona sur la ligne Almeria-Nador. Sauf que Acciona a reçu 12 millions d’euro de la part de l’Etat espagnol, et la Comarit rien», expliquent les responsables de cette dernière. «Pourquoi l’Etat ne ferait pas la même chose ?», s’interrogent les officiers de la compagnie.

«1500 familles» marocaines victimes

«Nous comprenons bien la contrainte que suppose la campagne MRE, mais pas au détriment des 1500 familles qui dépendent directement de cette entreprise», avance l’un des salariés de la Comarit. L’un des cadres de la compagnie ne comprend pas pourquoi les plans de sauvetage proposé par l’Etat et par l’ancien PDG de la Comanav, Toufiq Ibrahimi, n’ont pas été mis en œuvre, alors qu’ils «étaient réalistes». Et ce malgré l’appui de la compagnie française CMA-CGM. «Avec une mise de seulement 200 millions de DH et une garantie bancaire, la Comarit aurait pu redémarrer et en trois ans se refaire une santé», explique-t-il, sûr de ses chiffres.

Les salariés de la Comarit n'en peuvent plus de cette situation dont ils subissent les conséquences sans avoir joué le moindre rôle dans ce qu'ils appellent une «mauvaise gestion» du groupe qui l'a entrainé dans une situation financière critique. Un ras-le-bol qu'ils ont commencé à exprimé le 30 avril dernier lors d'un sit-in devant le siège de la Marine marchande. De plus, les équipages abandonnés dans les ports de Sète et Algésiras y sont toujours dans des conditions précaires. La compagnie italienne GNV qui assurera la ligne Sète-Tanger cet été ne devrait en principe reprendre que «40% de l'ensemble des 1300 employés de la Comarit». Pour l’instant, aucune confirmation n’a été avancée. La Marine marchande qui est censée défendre les droits touts ces employés reste injoignable.

Il n'y a pas que les compagnies maritimes marocaines qui vont mal

Ce que les salariés de la Comarit ne savent pas c’est que du côté de leur concurrent Acciona, le ciel s’est assombri. Les résultats 2011 de la compagnie espagnole révèlent une perte de 446.901 passagers. Ce qui a entrainé un coût conséquent, puisque son EBITDA a reculé de 84,2%, passant de 58 à 9 millions d'euros, rapporte la presse spécialisée espagnole.

La situation a amené à la compagnie à prendre des décisions drastiques, comme un dossier de régulation d'emploi de 240 personnes, appliqué il y a deux mois. Cette mesure n’a cependant pas été suffisante. Les travailleurs de la compagnie ont dû accepter un gel des salaires, en plus d'une réduction des vacances [en adoptant une nouvelle méthode comptable de la période des vacances] afin de sauver des emplois.

Il est tant que les Travailleurs se révoltent contre cet Etat pourri sous cette Monarchie.
Auteur : Sylvester 2012
Date : le 08 mai 2012 à 15h11
Les citoyens Marocains en soutien avec tous les travailleurs pensent être dans un Etat de droit.Mais l'injustice et le désespoir justifient qu'on trangresse la loi,car si cela continue nous ne serons plus dans un état de droit.La Monarchie est constituée de cette poignée de rapaces richissismes qui possèdent et détruisent l'économie du pays.L'action de ces marins qui défendent leur pain quotidien est limitée par l'état de droit,mais ce même état de droit "la Monarchie" autorise ces richissismes à exploiter les travailleurs jusqu'à leur dernière goutte de sueur,puis à briser leur vie et celle de leur famille sur l'autel du profit en les privant de leur emploi leur unique source de revenu.

Dans n'importe quel état de droit,la démocratie ne peut survivre sans effusion de sang.Croyez le faites quelque chose pour y arriver.La violence est la réponse ultime de la plus part des nations vers un changement radical.
Par dessus tout,demande conseil à DIEU.En lui rien n'est imossible et non Sa Majesté,ni le gouvernement,Dieu c'est l'arme secrète qu'aucune puissance sur terre ne pourrait jamis dépasser.Que DIEU soit le leader de la démocratie et toutes les choses,conflits de ces marins s'arrangeront dans leur juste place.

Amir Al Mouminine agit à la méthode de Tariq Ibn Ziyad,avec ces travailleurs-marins "Al bahro amamakom wal 3adowo wara2akom,ayna l mafarrrrrrrrr...
Dernière modification le 08/05/2012 15:16
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