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Grand Angle

Coronavirus : Décriée pour sa gestion des rendez-vous, TLScontact organise ceux de la vaccination

Souvent critiquée pour sa gestion, ses retards ou ses dysfonctionnements dans la prise des rendez-vous de demande de visas, l’entreprise sous-traitante se chargera d’organiser ceux d’une campagne de vaccination chez les professionnles de santé, qui attend encore son lancement.

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Photo d'illustration / DR.
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Les conseils régionaux de l’Ordre des médecins au Maroc sont appelés à coordonner avec TLScontact, pour l’organisation des rendez-vous de vaccination des professionnels de la santé contre le nouveau coronavirus. Cette démarche intervient justement dans le cadre de la préparation de la campagne nationale marocaine, qui priorise la vaccination des médecins public, libéraux et leur personnel au Maroc. En revanche, le pays attend encore l’acquisition des premiers lots de vaccins développés par AstraZeneca et par Sinopharm.

Dans un courrier adressé aux présidents des conseils régionaux, celui du Conseil national (CNOM) indique en effet que tous les praticiens ont été contactés pour établir des listes à cet effet. «Pour les médecins qui n’ont pas encore fait parvenir ces données, le Conseil national en collaboration avec la direction de la société TLScontact ont mis à leur disposition la possibilité de s’inscrire directement dans ces listes avant le 15 janvier 2021», en prenant attache avec le prestataire de service, selon cette correspondance datée du 12 janvier.

TLScontact gère les premiers rendez-vous

Pour l’heure, les inscriptions via l’entreprise sous-traitante pour la prise de rendez-vous relatif à la vaccination ne semblent être ouvertes qu’aux médecins et professionnels de santé, à travers la prise de contact direct avec un responsable désigné dans la correspondance du président du CNOM. L’interface digitale de TLScontact, elle, ne propose pas cette option. Contacté par Yabiladi à plusieurs reprises pour revenir sur cette organisation, le prestataire est resté injoignable.

Si l’acheminement des lots attendus ne connaît pas d’imprévus, l’opération pourrait cela dit être lancée dans les sept prochains jours, selon le président du Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM), contacté par Yabiladi. Le docteur Mohammadine Boubekri précise que «la date exacte du lancement n’est pas encore connue et sera définie dès l’acquisition des lots».

En effet, la date du lancement de cette campagne nationale, qui prévoit une vaccination prioritaire des professionnels en ligne de front dans la lutte contre la propagation de la pandémie, reste inconnue. Elle est surtout tributaire de l’acquisition des premières doses injectables, comme l’a rappelé, la semaine dernière, le ministre de la Santé.

Une prise de rendez-vous accélérée, en attendant les vaccins

Invité de l’émission Confidences de presse sur 2M le 6 janvier, Khalid Ait Taleb a affirmé que «pour l’heure, le Maroc n’a pas encore acquis de lots, bien que nous soyons dans la dernière ligne droit de cet achat (…) avec des quantités qui nous permettrons d’immuniser plus de 80% de la population concernée en priorité». La veille de cet entretien, le ministère a octroyé une autorisation temporaire d’utilisation d’urgence au vaccin d’AstraZeneca, développé en collaboration avec l’Université d’Oxford.

Citant «une source sûre», Medias24 rapporte par ailleurs que l’arrivée des vaccins pourrait se faire le 16 janvier, soit samedi prochain, avec une distribution immédiate qui se poursuivra le jour d’après, ce qui expliquerait les échéances courtes définies par le CNOM. «La campagne nationale de vaccination anti-Covid au Maroc sera lancée au début de la semaine prochaine, probablement lundi ou mardi», indique-t-il encore.

La même source ajoute que la plateforme informatique de vaccination serait en cours d’alimentation avec «les dernières données des cibles prioritaires». Dans ce sens, les médecins libéraux pourront accéder à la vaccination dans la même période que leurs collègues travaillant pour le secteur public. L’opération s’effectuerait dans les facultés de médecine ou les Centres hospitaliers universitaires (CHU) du pays.

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