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Espagne : Vox salue l’éviction d’Iglesias du voyage de Sanchez au Maroc

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La mise à l’écart de Pablo Iglesias de la réunion de haut niveau Maroc-Espagne, du 17 décembre à Rabat, continue d’alimenter la polémique. Officiellement, la «pandémie du Covid-19» est présentée par le gouvernement espagnol comme unique argument pour expliquer l’absence du chef de Podemos, a martelé ce mercredi 9 décembre la ministre des Finances, porte-parole de l’exécutif, María Jesús Montero.

Sans prendre de gants, le parti Vox s’est félicité que le deuxième vice-président ne fasse pas partie de la délégation espagnole. «Iglesias est un danger public qui ne connait pas les règles de la diplomatie internationale. Il aime donner des leçons mais au moment de vérité, son inexpérience finit par le rattraper», a fustigé Iván Espinosa de los Monteros, le porte-parole du groupe des députés de la formation d’extrême droite.

Pour mémoire, au lendemain de la publication du très controversé tweet de Pablo Iglesias sur la résolution du Conseil de sécurité de janvier 1995 portant sur la question du Sahara occidental, des voix et des médias de droite ont critiqué sa sortie. «Cela n'aide pas qu'un vice-président comme Iglesias fasse des déclarations sur le référendum au Sahara»,a affirmé la députée Ana Oramas de Coalition Canarie.

Pour sa part le quotidien La Razon, positionné à droite, a confié dans un article intitulé «Rabat met en garde Sanchez : l’attitude d’Iglesias n’aide pas», que des «sources diplomatiques» ont précisé que le ministère espagnol des Affaires étrangères était «irrité» par le tweet de Pablo Iglesias.

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