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Algérie : Boukadoum réagit à sa manière à l’ouverture d’un consulat des Emirats à Laayoune

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Sabri Boukadoum, ministre des Affaires étrangères algérien / DR
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Le 27 octobre, lors d’un entretien téléphonique, le prince héritier des Emirats arabes unis, Mohamed Ben Zayed, informait le roi Mohammed VI de la décision de son pays d’ouvrir un consulat général à Laayoune. Une annonce que l’Algérie n’a pas encore officiellement commentée.

Ce dimanche, alors qu’il sortait d’un bureau de vote dans le cadre du referendum sur la révision de la constitution, le ministre algérien des Affaires étrangères a été interpelé par des journalistes sur ce sujet.

Sabri Boukadoum est resté évasif : «Vous devez voir ce que dit le droit international». Dans un message destiné au Maroc, le chef de la diplomatie a souligné que «l’Algérie a sa politique, elle n’insulte pas, n’invective pas, elle va de l’avant, sans se soucier des autres. Nous avons nos principes et nous ne les abandonnerons pas. Nous n’avons peur de personne». Et d’ajouter, avant de s’éclipser que «la république arabe sahraouie démocratique est membre de l’Union africaine et a la pleine souveraineté sur ses territoires».

Alger a toujours condamné les ouvertures d’antennes consulaires de pays africains à Laayoune et Dakhla. Néanmoins, elle a observé le silence face aux récentes inaugurations de représentations diplomatiques dans les deux grandes villes du Sahara par la Guinée équatoriale, la Guinée-Bissau, le Burkina Faso, la Zambie et le royaume d'Eswatini.

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