Stigmatiser peut entraver l’accès aux soins pour les personnes vivant avec le VIH au Maroc, selon une étude publiée en ce mois de septembre. Ses rédacteurs plaident ainsi pour une réduction de la stigmatisation et la discrimination et une transformation sociale.
Pour le sociologue Fabrice Dhume, membre du collectif CRIsIS et co-auteurs de l'ouvrage «Du racisme d'Etat en France ?» (Editions Les bords de l’eau, 2020), les élèves musulmans et leurs familles sont «pris entre deux feux», tandis qu’une «partie d’entre eux subit très clairement une stigmatisation et les diverses sortes de micro-agression ou de violences».
Plusieurs patients atteints du nouveau coronavirus préfèrent garder leur infection secrète et n’en parlent qu’à un cercle restreint de peur de la stigmatisation et l’exclusion sociale. Cette peur, partagée avec les citoyens testés négatifs, est amplifiée par plusieurs facteurs et peut avoir des répercussions sur les patients qui suivent encore un traitement.
Une fois le vernis de solidarité inter-classe en début de crise sanitaire a séché, les relents de stigmatisation du pauvre comme vecteur de maladies de par son indiscipline sont remontés à la surface. Plongée dans un climat social pestilentiel.
Les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) ont permis aux personnes handicapées de pallier la fragilisation des liens sociaux en les substituant à des liens virtuels. Internet n’est cependant pas plus perméable à la stigmatisation et au rejet.