Quelques jours seulement après avoir discuté avec les armateurs nationaux au sujet de l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour l’exploitation de nouvelles lignes entre le Maroc et l’Europe, le ministre délégué auprès du département de l'Equipement, du Transport et de la Logistique, Najib Boulif, a apporté des modifications dans le cahier des charges et au règlement de consultation. La
Détenant le monopole de la traversée sur le détroit de Gibraltar, les compagnies maritimes étrangères se frottent les mains. Alors que les prix avaient déjà augmenté l’été dernier suite au naufrage de la Comarit, ils sont encore plus élevés cette année, sur certaines lignes. De son côté, le PJD somme Aziz Rebbah de trouver une solution pour la flotte marocaine.
Les choses vont de mal en pis pour le secteur du transport maritime marocain. Au moment où les autorités lancent en grande pompe l’opération Marhaba 2013, les armateurs nationaux sont quasi-incapables d’assurer les traversées. Ils réclament un contrat programme avec l’Etat pour sauver la flotte chérifienne menacée de disparition.
La pérénité du pavillon marocain est plus que jamais menacée. Après les déboires de la Comarit, la poursuite des activités sur le secteur relève désormais de la survie. Le PDG de l'IMTC [International maritime transport corporation] regrette que l'Etat ne soit pas allé jusqu'au bout pour sauver l'entreprise fondée par Ali Abdelmoula.
Le transport maritime va mal. Aujourd'hui, le ministère de l'Equipement et des Transports veut procéder à un étude stratégique pour déterminer les véritables causes de la crise afin de mieux y faire face. Les professionnels craignent la reproduction du scénario de 2005 qui avait débouché sur la libéralisation du secteur.
Les voyages maritimes ont repris et les agences de voyages sont déjà surbookées. Seulement, l’absence de la Comarit sur les lignes reliant le Maroc et l’Europe se fera sentir. La Compagnie marocaine était l’une des rares à appliquer le système des prix fixes selon la période. Par conséquent, les passagers vont devoir s’y prendre tôt au risque de débourser de grosses sommes.
Grandi Navi Veloci (GNV) a bel et bien commencé ses navettes entre la France et le Maroc ce lundi matin. Les navires marocains n’ont cependant pas encore été déplacés pour céder la place à ceux de la compagnie italienne.
Cadres, commandants, officiers de réserve,…, les salariés de la Comarit n’en peuvent plus. Jusque-là restés muets sur la situation de leur employeur espérant que celle-ci s’améliore, ils viennent de briser le silence après des déclarations fâcheuses d’Aziz Rabbah, ministre de l'Equipement et des Transports. Les salariés de la Comarit demandent à l’Etat d’intervenir en faveur des
A partir du 20 novembre courant, une ligne maritime reliera Livourne (ouest de l’Italie) à Tanger en passant par Valence (est de l'Espagne). La nouvelle ligne sera exploitée par la compagnie italienne Grimaldi, à raison d'un voyage hebdomadaire au départ de chacun des deux ports. Une bonne nouvelle selon des responsables associatifs marocains de l'ATIME et de Al-Amal à Valence, qui y voient une alternative au passage par Algesiras.