Driss Jettou a lu, hier, devant le roi Mohammed VI une note résumant les auditions menées par les experts de la Cour des comptes de parties-prenantes dans le programme «Al Hoceima, ville-phare de la Méditerranée». Un rapport qui est à l’origine du limogeage de quatre ministres du gouvernement El Othmani.
Le 10 octobre, le roi Mohammed VI désignait Abdelilah Benkirane pour former un nouveau gouvernement. Cela fait 50 jours que les consultations sont au point mort. Un retard appelé à s’aggraver davantage. L’entrée dans la deuxième phase des négociations est suspendue à la tant attendue réunion entre Abdelilah Benkirane et Aziz Akhannouch.
Les ministres du gouvernement ayant accompli trois ans dans leur fonction sont appelés à soumettre de nouvelles déclarations de patrimoine. Une procédure censée introduire une certaine dose de transparence à la marocaine dans la gestion des affaires publiques.
Abbas El Fassi serait-il en train de vivre ses dernières heures en tant que chef du gouvernement marocain ? En tout cas, la rumeur sur l’imminence de son éviction de la Primature ne cesse d’enfler. Des sources ministérielles nous confirment que même l'administration est dans l'expectative. Plusieurs noms de possibles successeurs circulent, et parmi eux, Mostafa Terrab, PDG de l'OCP.
Le gouvernement espagnol a approuvé vendredi dernier en Conseil des ministres, la concession de l'Ordre royal et distingué de Carlos III d'Espagne à Driss Jettou, ancien premier ministre du Maroc. Cette nouvelle distinction pour l’ancien homme politique qui a été plusieurs fois ministre, a été dure à avaler pour certains titres de la presse ibérique. Motif, l’homme était ministre de l’Intérieur au