Plusieurs Marocains, notamment des étudiants, ayant fui la guerre en Ukraine espèrent bénéficier des mêmes dispositions d’asile que les réfugiés ukrainiens. Si l’Union européenne a accordé des mesures temporaires en faveur des étrangers ayant fui la guerre, le droit d’asile ne s’appliquera pas pour eux s’ils peuvent retourner dans leur pays d’origine en toute sécurité.
L’Association marocaine des droits humains (AMDH) à Paris - Île-de-France participe à une manifestation, ce mardi, appelant les autorités françaises à protéger Zine El Abidine Erradi, réfugié politique arrêté à Agadir. Ouissam Ghmimat, militant basé sur place, explique à Yabiladi que l’Etat français fait «une fuite en avant».
Zine El Abidine Erradi, en grève de la faim depuis le 10 avril, proteste contre son arrestation au Maroc. Celle-ci est survenue alors qu’il bénéficie d’un sauf-conduit. Il suspend sa grève de la faim, en attendant de connaître les suites des promesses sur sa remise en liberté.
Arrêté dès son arrivée à l’aéroport d’Agadir, Zine El Abidine Erradi est emprisonné. Il a entamé une grève de la faim, au moment où les autorités françaises donnent peu d’éléments sur les circonstances de la permission exceptionnelle de retour qu’elle lui a accordé.
Au moment, où la guerre en Syrie envoie en mer et sur les routes des milliers de Syriens démunis, le Maroc reste indécis. Aucun Syrien n’a encore obtenu l’asile au Maroc car la procédure est en suspens depuis plus d’un an et demi.