En visite officielle au Maroc, la ministre française de l’Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, a signé, mercredi à Rabat, une déclaration conjointe avec son homologue marocain, Lahcen Daoudi. Objectif de l'accord : renforcer la collaboration maroco-française dans les domaines de la coopération universitaire et de la recherche scientifique.
Encore une fois, l’équipe Benkirane brille par ses dissensions. Un sujet qui n’aurait pas dû être abordé en conseil de gouvernement est à l’origine de cette nouvelle querelle entre les ministres.
Il ne passe pas une semaine sans qu’un ministre du PJD brille par une annonce importante. Cette fois, c’est le tour de Azami Idrissi. Le ministre du budget vient de «déterrer» le dossier des terres agricoles publiques exploitées illégalement par le privé.
Après l’affaire des cahiers des charges de l’audiovisuel, le roi aurait rappelé à l’ordre les ministres du PJD. L’incident aurait eu lieu à Oujda à l’occasion du conseil des ministres.
Après le DG de BMCE Bank qui avait été nommé ministre des Finances en Tunisie, voilà que le Sénégal vient tout juste de désigner aussi un ancien responsable d'une banque marocaine, à savoir le DG d'Attijari Bank Sénégal comme Premier ministre. Peut-on lire dans cette succession de nomination le résultat d'une stratégie du soft power à la marocaine ?
Les ministres du PJD tentent de donner l’exemple en renonçant à certains privilèges gouvernementaux. Certains renoncent aux voitures de fonctions alors que d’autres continuent de loger dans leurs anciens appartements. «Populisme» et «gestes théâtreux», crient des éditorialistes dans la presse marocaine.
Le Maroc a aujourd'hui un tout nouveau gouvernement. Parmi les nouvelles têtes gouvernementales, une seule et unique femme a été nommée ministre : Bassima Hakkaoui, chargée de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social. Sa nomination intervient six mois après la nouvelle Constitution censée encourager la parité dans la société marocaine.