Depuis une semaine, le secrétaire général du PAM et président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima multiplie les sorties médiatiques pour s’exprimer sur Hirak du Rif qui secoue la région depuis plus de 7 mois. Dimanche, il a affirmé que le retard est imputé au gouvernement d’Abdelilah Benkirane.
Quelques heures après l’annonce de l’arrestation de Nasser Zefzafi, Ilyas El Omari lance une vague proposition de dialogue au Rif. Proposition sincère ou manoeuvre politique ?
Il y a un peu plus d'un mois, le roi lançait une nouvelle zone industrielle et résidentielle à Tanger destinée à accueillir d'abord des entreprises chinoises. Samedi dernier, la province du Sichuan - habituée à accompagner l'internationalisation de ses entreprises- a annoncé à son tour son engagement. L'ensemble du projet reste pourtant encore très flou.
Le torchon brûle de nouveau entre le secrétaire général du PAM, président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima et le ministère de l’Intérieur. Cette fois, le différend concerne l’étude menée par ledit département pour l’identification des zones devant bénéficier du Fonds de développement du monde rural.
Au lendemain de la mise au point adressée par l’ambassade turque à Rabat, quant à la tribune publiée cette semaine par Ilyas El Omari, le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale n’a toujours pas réagi. Une absence de réaction qui suscite plusieurs questions. Le point de vue des deux politologues Abdessamad Belkebir et Abderrahim Elaalam.
Les actions du PAM à Al Hoceima sont en chute libre. L’Etat a opéré un changement dans sa politique. Au grand dam des élus du Tracteur, il fait confiance au wali de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima pour calmer la contestation qui agite le Rif.
La tribune d’Ilyas El Omari sur les résultats du référendum turc a fait l’objet, jeudi soir, d’une mise au point publiée par l’ambassade turque à Rabat. La représentation diplomatique critique un à un les arguments du président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima. Détails.