En 2012, le Maroc a connu l’émergence de leaders populistes propulsés à la tête de partis politiques. Une manœuvre destinée à circonscrire l’influence de Benkirane. Cinq ans plus tard, le PJdiste et Hamid Chabat ont été contraints de céder leurs postes. Seul Ilyas El Omari fait encore de la résistance.
Face aux déclarations tonitruantes tenues par Me Isaac Charia, la défense du Hirak doute de la véracité de ses propos. Des propos accusant Ilyas El Omari d’avoir incité Zefzafi à «conspirer contre le roi». Détails.
Hassan Matar, procureur du roi près la cour d’appel de Casablanca, a ordonné l’ouverture d’une enquête suite aux accusations de plusieurs avocats de la défense des détenus du Hirak, accusant Ilyas El Omari de «conspirer contre le roi et l’unité nationale».
Nasser Zefzafi, actuellement en maison d’arrêt à Casablanca, a secoué mercredi l’auditoire lors de l’audience de son procès. Le leader du Hirak a affirmé que le secrétaire général du PAM, Ilyas El Omari lui aurait proposé de financer le mouvement populaire du Rif et d’exiger un référendum d’autodétermination.
Après une accalmie passagère sur l'opposition PJD-PAM, voilà que reprennent les hostilités. Cette fois c’est la politisation des succès des Lions de l’Atlas et du WAC qui ont mis le feu à la poudrière. Même l’Istiqlal, pourtant classé dans l’opposition au même titre que le PAM, a pointé son artillerie en direction des positions du Tracteur.
Au grand dam de ses opposants, Ilyas El Omari a repris les commandes du PAM. Le secrétaire général a renoncé à sa «démission» au grand bonheur de ses fidèles.